L'actualité de la crise : LE PLAN A' SOUS-JACENT, par François Leclerc

Billet invité

Parler pour ne rien dire et agir pour ne rien faire semblent être les deux lignes favorites de conduite des dirigeants occidentaux.

Réunis à Washington parallèlement à la tenue de l’assemblée d’automne du FMI, tenus par la main par les représentants des banques centrales, les ministres des finances du G20 ont finalement publié un communiqué, revenant sur leurs intentions initiales. À la grande fébrilité des marchés, qui se poursuit aujourd’hui, correspondait la tension des discussions.

Dans toute l’étendue de son horreur, la journée les amenait à réagir, mais pour dire quoi ? Jugeons sur pièce : ils s’engagent à « apporter une réponse internationale forte et coordonnée pour traiter les défis renouvelés que rencontre l’économie mondiale », copier-collé de leurs précédentes déclarations du 9 septembre dernier. Tout en annonçant pour le prochain G20 de novembre un « plan d’action collectif ambitieux, dans lequel chacun aura son rôle à jouer [pour] soutenir la croissance et mettre en œuvre des plans de consolidation budgétaire crédibles ». Des mots, rien que des mots…

Traités de mouton noir par la famille, les dirigeants européens ont été sommés par les représentants des BRICS – par la voix du Brésilien Guido Mantega – de « trouver des solutions », « d’être rapides […] et coopératifs entre eux, c’est ce que nous recommandons », car l’Europe est « l’épicentre de la crise ». Sans toutefois se précipiter, tout au contraire, pour financièrement soutenir les nouveaux indigents.

David Cameron, le premier ministre britannique, est aux prises dans son pays avec une situation inextricable, car le déficit public se creuse au Royaume-Uni, en dépit de l’application de son sévère plan d’austérité. Cela ne l’a pas empêché de réclamer des dirigeants de la zone euro qu’ils manifestent « la volonté politique de faire le nécessaire pour assurer la stabilité du système », étant donné que le « cœur du problème est le haut niveau d’endettement dans de nombreux pays de la zone euro ». « Ce n’est pas une récession cyclique traditionnelle, a-t-il ajouté, mais une crise de la dette » (entendez par là de la dette publique). Concédant, enfin, que le renforcement des banques est nécessaire, « afin qu’elles aident la reprise au lieu de la mettre en danger ».

Lui faisant écho et voulant répondre aux Américains qui font de la relance désormais leur priorité – « un défi plus grand » que celui de la dette, selon Tim Geithner – Olli Rehn, le commissaire européen aux affaires économiques, a pour sa part affirmé que « la position de l’UE est claire : le ralentissement n’est pas une excuse pour cesser de mettre de l’ordre dans nos finances publiques ». Tandis que Christine Lagarde s’est essayée à un délicat numéro d’équilibre sur un fil tendu depuis les deux rives de l’Atlantique. François Baroin, enfin, qui présidait la réunion du G20, a continué à bâtir pierre par pierre sa réputation en déclarant « il n’y a pas de raison d’avoir une stratégie alternative, dès lors que celle à laquelle nous croyons n’est pas encore en place », apportant son incontestable contribution aux débats.

Sur le dossier des banques, une notable agitation se manifeste, apportant un cruel démenti aux persifleurs confortablement assis derrière leurs ordinateurs et qui voient le mal partout. Un plan se précise, qui consisterait à exiger des 16 banques qui n’avaient réussi que de justesse leur stress test, à se recapitaliser comme les 9 qui avaient échoué. Suivant l’implacable logique que, les banques étant menacées par des défauts sur la dette souveraine, il faut retenir les conclusions de tests qui ne les ont pas pris en compte. Afin de convaincre les marchés qu’ils doivent se calmer. On verra bien.

D’autres ficelles grosses comme des cordes seraient à l’étude en France, si l’on en croit Nicolas Baverez dans Le Point, qui consisteraient à réemployer le mécanisme utilisé en 2008 pour les banques nationales en utilisant des actions de préférence liées à des warrants, un tour de passe-passe qui laisse les mains libres aux banques.

Fitch vient de publier une étude qui permet rétrospectivement de mieux comprendre l’action concertée des banques centrales visant à approvisionner les banques européennes en dollars. Les dix plus grands fonds monétaires américains ont par mesure de précaution diminué leur exposition aux banques européennes de 27 % depuis fin mai, un pourcentage qui monte à 34 % pour les banques françaises. Pour y faire face, elles s’alimentent auprès de la BCE ou sur le marché par le biais de swaps permettant d’échanger des actifs en euros contre des dollars, mais à quel prix ?

Au chapitre des effets de manche, les Européens ne sont pas seuls à concourir. Barack Obama et la Fed viennent d’apporter leurs contributions. Le premier en brandissant un plan de relance à vocation électorale, qui ne passera pas le barrage de la Chambre des représentants à majorité républicaine. La seconde en faisant ce qu’elle peut, avec pour objectif de faire baisser des taux longs déjà aux taquets et d’arrondir les angles sur le marché des titres adossés au crédit hypothécaire.

Ce qui amène en aparté à constater qu’une nouvelle ruée vers l’or est en cours, vers le gisement des titres de la dette américaine et allemande, dont les taux sont devenus inférieurs à l’inflation, ce qui signifie que les acheteurs pensent qu’ils perdront là moins d’argent qu’ailleurs. On fait les arbitrages que l’on peut.

D’autres sont en cours, qui vont être déterminants. Olli Rehn a une nouvelle fois annoncé à Washington que « L’Europe n’abandonnera pas la Grèce », ce qui suppose que cette dernière parvienne à en faire autant. Un nombre indéterminé de députés du Pasok reste à convaincre pour que le Parlement grec vote les nouvelles mesures négociées avec la Troïka par le gouvernement. La palme au concours des pieds dans le plat revenant par ailleurs au chef allemand de la Task force, en charge de la tutelle déguisée du pays. Horst Reichenbach a en effet déclaré que « il y a deux directions à prendre pour toute l’économie grecque : la productivité doit augmenter et les salaires doivent baisser ».

Les spéculations vont bon train à Athènes. La presse met dans la bouche d’Evangelos Venizelos, ministre des finances, l’énoncé de trois scénarios devant les députés du Pasok, afin de les convaincre : la mise en œuvre du second plan de sauvetage, un défaut non ordonné, ou un défaut ordonné assorti d’une décote de 50 %, très dangereux car il exigerait « un large effort coordonnée ». Le ministre a bien évidement démenti mais cette dernière hypothèse agite en sous-main les financiers, car elle impliquerait de renforcer les banques pour qu’elles tiennent le choc.

Ce n’est toujours pas un plan B qui se profile, mais un plan A’ est en train de s’imposer.

La proposition que vient de formuler à titre personnel Vivian Reding, vice-présidente de la Commission, conforte cette idée. Elle préconise de créer des euro-obligations réservées aux six Etats européens dotés de la meilleure notation, afin de constituer « un roc au milieu de la tempête » (elle aurait pu parler de construire un donjon). Cela revient à consolider en la rendant solidaire cette dernière ligne de défense, afin qu’elle soit en mesure de consolider autour d’elle les restes d’une zone euro dont elle ne précise pas la configuration.

Quant à la croissance, rendez-vous début novembre, si Dieu le veut !

225 réponses sur “L'actualité de la crise : LE PLAN A' SOUS-JACENT, par François Leclerc”

    1. Et les pays sous développés il font comment pour seulement manger avec l’inflation sur les matières premières et agricoles que vous nous promettez ?

      Cela vous dérange pas de les voir crever ?
      Alors qu’il serait si facile pour nous d’arrêter de consommer comme des gorets, de s’endetter, mais plutôt épargner, et retrouver des finances saines que ce soit publiques et privés.

      1. Rassurez vous, avec les pertes financières consécutives au défaut généralisé qui s’annonce, la monétisation créera une inflation mesurée, d’autant plus si on contrôle les capitaux. Ensuite il sera temps de partager les richesses pour que le recours au crédit ne soit plus la norme. Vous souscrivez ? (quelque chose me dit que non…)

      2. Vous avez lu l’article ?

        Il s’agit d’inflation en zone euro. Faut pas seulement éviter de manger comme un goret, mais aussi de pas réfléchir comme un goret, quoique, le goret n’est pas si bête.

      3. Sur le goret, peut-être pour la révision, il faudrait revoir « l’île aux fleurs », c’est une île où vont toutes les ordures, et où les gorets mangent avant les humains avec un pouce préhenseur ..
        NB recherche google « île aux fleurs » =>
        http://www.google.fr/#hl=fr&sugexp=pfwc&cp=16&gs_id=z&xhr=t&q=l'%C3%AEle+aux+fleurs&pf=p&sclient=psy-ab&biw=1024&bih=585&source=hp&pbx=1&oq=l'%C3%AEle+aux+fleurs&aq=0&aqi=g4&aql=f&gs_sm=&gs_upl=&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.&fp=6009f4b4cb8ae9d4
        après si on s’en réfère à la citation, les épicuriens manger comme un goret, je ne sais pas s’il y en a tant, moi j’en connais surtout des qui se serrent la ceinture, pas vraiment des qui se piffrent comme des gorêts, mais bon je ne connais pas tant de monde, et puis je n’aime pas le bling-bling, c’est tout un encodage de manière, oh là là

    2. « à ce stade, l’inflation est le cadet de nos problèmes ! » »

      Je sais encore lire, pas comme certains…

      « C’est l’imprimerie qui va sauver le monde…
      Imprimons du pognon vers des lendemains qui chantent »

      J’ai bon là ?

      @FMUR

      « Vous avez lu l’article ?
      Il s’agit d’inflation en zone euro. »

      TAKAKROIRE…
      Tu as aussi dans les livres de jolies histoires pleines de père Noêl, de petites souris et de cloches de Pâques.
      Elles me semblent tout aussi crédibles…

    1. Mais Dieu qui est un être parfait, par postulat, ne peut pas ne pas exister, sinon il ne serait pas parfait.
      Cette « preuve » peut être appliquée à nombre d’autres créations de l’humanité.
      Je vous laisse en établir une première liste.

      1. à Marlowe
        La perfection implique l’éternité, et si je réfléchis dans mon imperfection à moi, alors il n’y a plus rien à chercher, plus rien à réfléchir, plus rien à quoi ???
        donc non , non, et non
        « (On veut des bretzels, pas des policiers. … ::)
        : « Eveiller « l’inachevé » plein de terreur
        Qui dort si mal en nous,
        De son mauvais sommeil. »
        (Valery, Cahiers,)

        «Lever des lièvres: voila comment pourrait se dire notre technique de progression. Mais non pas pour les « achever » : au contraire pour les laisser courir, pour qu’ils poursuivent leur course, pour qu’ils aillent se cacher ailleurs, et qu’il reste toujours quelque chose à chercher

        Le choix d’une notion telle celle qui nous occupe, « l’inachèvement », implique une stratégie particulière :
        car il ne s’agit pas d’une notion simple, unique, fixée. Il s’agit bien plutôt d’une notion à bords flous, d’un concept qui traverse les champs.

        Fragment, disent les poètes. Forme ouverte. Que l’on ne s’étonne pas que les discours se croisent. Le sujet dicte la forme. L’objet incertain qu’est « l’inachevé » laisse un peu sur sa faim, car il est insatiable.

        Thème, si l’on veut, mais thème qui n’est pas seulement littéraire, qui permet de circuler entre les genres et les époques.
        Thème probablement inépuisable, qui touche, qui dépasse les catégories de l’esthétique étroitement entendue, pour faire se superposer symboles et histoire, technique et savoir, psychologie de la création et pragmatique de la réception, en tenant compte du parcours social qu’il y a dans le travail de l’artiste, et dans celui de l’œuvre.

        Pas question de penser que les choix esthétiques qui se montrent forcément dans ce cours ont fonction de préceptes.
        Pas de devise telle « N’achevez pas ! » : mais plutôt la suspension d’évidence qui doit mener à l’expérience de « l’inachèvement ».

        « Inachèvement et sens »
        « L’inachèvement » fais-t-il sens ?
        Pas un sens unique, pas une signification monologique,
        pas un universel qui traverserait l’histoire dans une orientation unique.
        « L’inachèvement » est lié très essentiellement à une structure anthropologique, et plus précisément au fait du travail, dans son rôle général mais plus encore dans ce travail singulier qu’est le processus créatif.

        Un sens ? »

        (extrait de cours, fac St Charles, Arts plastiques, Paris I )
        séminaire, atelier de synthèse,
        « Les fins de l’oeuvre » :

        (:: On veut des bretzels, pas des policiers. … ) « 

      2. Et l’humour ?
        Et l’ironie ?
        Il semble bien que tout cela n’existe plus.
        Et que reste-t-il ? La main invisible du marché ? ou seulement le marché ?
        Probablement seulement la critique économique de l’économie.
        Foutaises.

      3. « Il n’ est pas parfait » contient  » il  » et « n’ est pas ».
        Dès lors, il n’ y a plus de raisonnement à faire sur ce « il  » , qui ne serait pas ainsi ou ainsi.
        Si  » il » est, alors il « est », différemment de notre façon d’ être.
        Il « n’ est pas physiquement » , comme « est physiquement » la lumière ou la chaleur, et donc, il devrait être faux d’ affirmer son inexistence en vertu des lois qui ne s’ appliquent qu’ à cette « façon physique d’ être » (comme « est » la lumière, ou la chaleur, c est à dire physiquement).

        Prouver son existence par l’ étude des lois physiques devrait etre tout aussi vain.
        En revanche, croire en son existence, en en recherchant les indices dans l’ étude de l’ interface physique entre nous et lui ( mécanique quantique, micro états …) est possible.
        Cela consiste a faire comme le petit Einstein, a rechercher ce qui manque.
        Non pas, toutefois, comme la lumière manque a l’ obscurité, ce qui reste bivalent; mais comme le sens manquerait à l’ action d’ éclairer, comme une autre logique manque à la logique bivalente du professeur.

    2. Dieu étant à la source de l’existence de toutes les créatures qui ont existé, existent ou existeront ne peut lui même exister. Pourquoi? Parce qu’il est par définition éternel et ubiquitaire, contrairement à ses créatures qui existent et en contrepartie ne sont ni éternelles, ni ubiquitaires. Dieu est hors du temps et de l’espace, alors que ses créatures évoluent dans le temps et dans l’espace: dans un espace local limité et dans un temps local fini. Dieu est en quelque sorte un concept quantique. Le Quantique des quantiques…
      Bon j’arrête…

      1. @Cécile

        le temps (et non pas la naissance et la mort qui en constituent les limites) définit la vie

        Pour chacun de nous, ce qui compte c’est effectivement le temps au sens de durée, de devenir, d’expériences vécues, c’est le cheminement qui conduit du point de départ au point d’arrivée: autant de cheminements que de vies vécues. Mais bon, il était question de l’existence de ce que nous appelons Dieu, et là on est amené à sortir de notre temps et de notre espace, car en ce qui nous concerne – en tant qu’individus – nous n’avons rien d’éternel, ni d’infini et surtout nous n’avons pas le pouvoir de faire exister. En effet lorsque nous concevons des enfants, nous ne faisons que transmettre la vie qui nous a elle même été transmise par nos parents et ceci depuis la nuit des temps, et peut-être de fil en aiguille remonterions nous au fameux Big Bang et à son mystère. On peut tout aussi bien dire que Dieu a créé notre Univers comme les religions monothéistes le disent, que dire comme certains scientifiques que notre Univers a émergé d’un « océan » quantique ou du « vide » quantique, pour autant le mystère demeure. Quant à nous ne créons rien ex-nihilo, nous « ne sommes que » parties prenantes de la Création et propagateurs dans le temps de cette dernière: de génération, en génération…

    3. Marlowe,

      La Réalité
      La Vérité
      La Raison
      La Prix Fondamental
      L’Equilibre de tout Marché libre et non faussé
      La Bourse
      L’Indépendance des banques centrales
      L’Argent
      L’Efficience des Marchés
      Les Cycles Economiques

      J’ajoute Marlowe.

      1. Mais Marlowe est bien conscient d’être une créature imaginaire.

        Du reste quelle peut être la réalité d’un groupe de personnes dissimulées derrière des masques ?

    4. Bonjour,

      (A Cécile)

      “Les obèses sont-ils plus nombreux que ceux qui ne mangent pas à leur faim ?

      C’est ce que mettent en avant certains articles au sujet du rapport de la Fédération internationale de la Croix-Rouge (IFRC), présenté aujourd’hui à New Delhi, en Inde (World Disasters Report 2011). «Selon les statistiques de la Croix-Rouge, 1,5 milliard de personnes souffraient d’obésité dans le monde en 2010 tandis que 925 millions d’autres souffraient de malnutrition» selon la dépêche de l’Agence France Presse.”

      Source : Sciences et Avenir du 22/09/11, pour qui il faudrait plutôt parler d’important surpoids (1 milliard), qu’obèses (500 millions).

      Amicalement,

      Delphin (copie)

      1. la junk-food y est pour beaucoup, ainsi que le vautrage devant la TV.

        Il y avait eu alerte par les réseaux médicaux et para-médicaux il y a bien 15 ans, si ce n’est 20.
        Alors qu’en France – alimentation équilibrée – il n’y avait quasiment pas d’obésité …
        nous avons fait notre travail d’alerte, les uns à un niveau global :remontée vers gouvernement, les autres à l’échelon individuel (celui qui marche le mieux…)
        Que faire contre les lobbies industriels, et la junk-food made in USA ?
        Le taux d’obésité monte en Chine dans une frange de la population, alors même que la cuisine chinoise, au même titre que la française, est variée et équilibrée …

  1. Pourquoi parle-t-on du besoin de renforcer les banques alors que tout le monde sait que la BCE a reachté la plupart des titres Grecs au cours des derniers mois. Si j’en crois ce que j’ai pu lire sur ce blog, il ne resterait que 8 milliards d’€ de dette dans les caisses des banques européennes ?!

    Quand à ce qu’il reste dans les banque US, je m’en fous comme de ma première couche culotte !

    1. N’est-ce pas à cause des CDS plus qu’à cause des pertes sèches d’une décôte de la dette grècque ?
      Mais si j’ai bien compris, pas grand monde ne sait qui sera impacté et de combien ? Sauf peut être tous ceux qui ne veulent pas du défaut de la Grèce, qui leur serait plutôt salutaire je pense.

      1. La BCE se fout de nous, elle prête aux banques à des trop incroyablement bas à des banques qui prêtent à la Grèce à des taux exhorbitants, quand c’est trop la foire, ce qui est normal et que plus rien ne marche, elle rachète en sous main
        Je ne comprends pas tout mais, de quoi ça a l’air et quel sens ça a ?

  2. Toujours les mêmes stupidités pour ne pas taxer les banques. Le fil de François Leclerc a le mérite, entre autres, de faire émerger cela.

    Quelque soit le plan, il ne faut pas toucher nos amis à grandes dents.

    – On ne veut pas les incriminer (période subprime) alors qu’en 2007 pas mal de gens savaient et des choses circulaient déjà sur le Net, mais personne n’a cherché, même si les pôv cons de pigeons commençaient à lâcher baraque et crédit en masse, alors que des institutions de caution US autour du logement et son financement pliaient boutique, avant l’éclatement de la crise;
    – on ne veut pas les sanctionner (après subprime) et pas un seul responsable de banque n’est aujourd’hui au pain sec et à l’eau;
    – on ne veut pas les mettre sous tutelle et aucune nationalisation, aucune compensation, aucune feuille de route donnée par le big boss de la PME élyséenne, – c’est pourtant libérer un parrain colombien en lui glissant « va, et ne pêche plus »;
    – on ne veut pas les évaluer, les stress-tests sont fait pour observer l’écume et pas descendre au fond dans les situations critiques (faillite d’un état..) ou dans les avoirs ou pertes véritables;
    – on ne regarde pas leur écosystème – les paradis fiscaux notamment, dont Sarko et Obama avaient annoncé la fin ou presque, demeurent inchangé, toujours pleins des avoirs bancaires que celles-ci ont placé aux années fastes, plus les avoirs gris, voire noirs;
    même chose, comme l’a dit il y a quelques jours Denis Robert, on ne touche aux chambres qui font circuler l’argent et garantissent les transactions internationales, les mêmes qui réinjecterait dans le marché de l’argent sale à destination spéculative massive, et récolterait tout l’argent soustrait par les entreprises en douce;
    – on ne pense même pas officiellement à des solutions qui consiste à aligner leurs avantages sur ceux de tout le monde, c’est-à-dire renchérir pour elles le crédit que leur octroie la BCE pour leur refinancement – 1% – au niveau de celui qui est accordé aux autres acteurs;
    – on n’imagine même pas au niveau national ou international ce qui est en train de voir le jour pour les collectivités territoriales vampirisées par les hit-men de Dexia, un organisme de financement indépendant des banques qui n’irait plus sur les marchés financiers trouver l’argent destiné aux publics et d’intérêt général.
    – on ne se résout pas non plus à casser définitivement ce qui alimente la folie et les avoirs gigantesques des investisseurs institutionnels majeurs que sont les banques, les marchés spéculatifs, déjà en interdisant la spéculation, demain fermant les bourses, déjà sur l’UE.

    1. D’accord avec vous. A ce stade, est-il, par exemple, encore raisonnable de payer les pdgs de la Société Générale et de la BNP 500.000 euros par mois, alors que leurs entreprises sont au bord de la faillite. Etait-ce d’ailleurs raisonnable auparavant, bien sûr que non. Mais on continu de nous gaver d’arguments stupides comme quoi ces chers messieurs étaient des élites qu’il fallait retenir sous peine de les voir vendre leur gigantissime compétence (sic) à l’étranger.
      Autre paradoxe que l’on entend en chaîne sur toute les chaînes, que cette récession serait due à la crise des subprimes etc..etc…alors que Sarkozy avait ces fameux subprimes dans son catalogue de mesures en 2007.
      Si aucune mesure sérieuse n’est prise, c’est parce que les droites européennes et les libéraux sociaux, qui osent encore se qualifier de socialistes dans certains pays, ne veulent pas admettre que tous leurs dogmes économiques s’effondrent devant leur yeux. Ces reagano-tatcheriens sont les seules responsables de cette crise. Autant que le sache, on ne croise pas de traders gauchistes dans les temples de la cupidité.

  3. Vous retrouvez votre style mutin et pince-sans-rire, Monsieur Leclerc. Ca fait plaisir.

    Que ce soient les « dirigeants » ou ceux qui tiennent le plus à leurs chères pompes à fric, tout le monde a l’air d’être débordé par les événements, à priori.
    Très bien. Cela va dans le bon sens.

  4. Parler pour ne rien dire et agir pour ne rien faire
    En attndant ils touchent leur salaire et suremtn une bonne retaite à venir-pour eux retraite à 80ans -les employer comme manutentionnaires jusqu’à 80ans

    1. Ca sent la débandade, il semble que même peut-être , dans la tornade finacière, les langues en sont peut-être de se délier, et même peut-être se délient,
      Mais attention, là aussi comme le dit Paul, c’est les jeux d’argent, les paris,
      -ce qu’il résume ou encadre prudemment par » l’interdiction des paris sur les prix » ..

  5. Nos amis outre atlantique devront sortir du bois d’ici au 24 novembre concernant la direction de la réduction de leurs déficits, à moins qu’ils gracient la dette au lieu de la dinde et remettent une belle couche de dollars sur la coque du Titanic.

    Leur politique est bloquée, de même que l’échelon politique européen, trop éclaté… Le Royaume Uni pourrait avoir quelques cartes à jouer avec l’indépendance de sa monnaie, mais non, David Cameron sacrifie son peuple à l’autel de la City.

    Qui reste t il comme roc dans ce typhon qui va balayer nos économies ? A mon humble avis pas grand chose, sinon un retour à des valeurs plus terriennes que nous avons abandonnées à la promesses de lendemains plus grands. Et ceci sans creuser les sujets plus grands encore comme les ressources naturelles et pétrolières en particulier, qui menacent jusqu’à la logique de libre échange et de paix.

    Quoi qu’il en soit nous vivons une période absolument fascinante. Fascinante parce que nous pouvons voir que les grands hommes ne sont plus dans l’arène politique. Charles, Winston, revenez, ils sont devenus fous !

    1. Dans cette seule année, notre cher Nicolas à déjà commander deux guerres pour infléchir son incompétence à gérer l’économie,
      ( il serait d’ailleurs très partant semble-t-il pour une troisième )
      donc je répète, « une incompétence à gérer l’économie », d’ailleurs laquelle est notable,
      car autant quand il est au budget, que premier ministre, que président,c’est une fatalité, mais tout va mal, le déficit se creuse, la dette augmente, tout va mal,
      C’est franchement terrible comme il n’a pas de chance, ou alors, désolée mais c’est ce que moi je pense, il est mauvais dans la gestion des affaires publiques,
      (par contre côté jardin, pour ses cops, le bling-bling, Fouquets’and co, il semble qu’il est vraiment joué sur la performance, l’objectif de résultat, mais que voilà …

      Bref, si vous voulez votez pour un candidat qui n’a jamais rien fait d’autre que couler l’économie, allez y votez Sarkosy

      1. Cecile @
        Je prendrai au sérieux votre conseil après avoir vérifié le point suivant: Avez vous créé ou développé une entreprise dans votre existence pour porter un jugement économique aussi péremptoire ?
        « Grand parleur, petit faiseur » peut être aussi mis au féminin !

  6. Vous écrivez bien Mr Leclerc mais si vous vous mettiez devant une montagne de dettes ?
    Vous commenceriez par tourner autour , à la mesurer , à voir ce qu’il y à dedans , à réfléchir , à la retourner , et retourner autour , sans savoir comment la prendre.
    Est elle chaude , froide , explosive ?
    VOUS VOUS TAIRIEZ , NE SAURIEZ QUOI DIRE.
    Entendriez le monde vous hurler dessus pour faire quelque chose.
    Mais quoi?
    La laisser se refroidir , fondre , se faire manger par les rats ?
    Ah çà plus facile de parler ou d’écrire que de faire bien.
    Cette montagne ne se réduira pas par des forums , des foire exposition , des paroles , des écrits.
    Cette montagne se réduira par du travail acharné en silence au fil de décennies.
    Alors toutes les paroles d’aujourd’hui seront oubliées.
    METTONS NOUS AU TRAVAIL POUR DES DECENNIES.

    1. Cette montagne se réduira par des restructurations et il faudra en protéger ceux qui doivent l’être. Il y a des mécanismes très simples pour cela, qui pourraient être mis en oeuvre.

      1. M. Leclerc, je ne comprends pas bien la proposition de V. Reding. En quoi la constitution d’une zone Eurobond à quelques uns (la bande des AAA, je suppose) sauverait-elle le reste de la zone euro ? J’imagine qu’il s’agirait, comme vous dites, de la troisième enceinte du château fort, les « ennemis » ayant pénétré et ravagé les deux premières. Cela suppose de gros dégâts irrémédiables. On ne pourra donc pas sauver tout le monde. Ce sauve qui peut a des allures pathétiques, non ? Comment la bande des triple A va-t-elle réssusciter ceux qui sont tombés dans les deux premières enceintes du chateau ? Autement dit, cette zone de consolidation (de solidarité ?) autour des AAA risque bien de ne profiter (pour un temps) qu’aux AAA. Pour les autres, il sera trop tard.

      2. Plus il y a de pays à sauver, plus la charge financière correspondante repose sur un nombre réduit d’entre eux, en application du mécanisme adopté pour le FSFE. L’idée est de constituer une redoute afin d’éviter que cette logique aboutisse à créer une charge ingérable pour les derniers pays sauveurs, en nombre devenu trop réduit.

        Vivian Reding n’a pas été explicite sur la reconfiguration de la zone euro que sa proposition pourrait induire.Mais il est certain qu’elle pourrait se réduire aux six pays en question.

      3. Tellement simple la restructuration que n’y avais-je pensé?
        Je prends à Paul pour donner à Pierre ?
        Pensez vous vraiment qu’il suffise de faire celà pour que l’ordre régne ?
        Celà serait fait depuis longtemps si Pierre et Paul étaient d’accord.
        Mais ils ne sont d’accord ni l’un ni l’autre.
        Pierre accuse Paul et Paul accuse Pierre.
        il en sera toujours ainsi.
        Pour que l’ordre juste règne il faut que Pierre et Paul soient au même niveau et encore ils seront toujours jaloux.
        Je commence à penser que l’esclave et le maitre doivent chacun rester en leur état afin de se haïr.

      4. « Mais il est certain qu’elle pourrait se réduire aux six pays en question. »
        C’est la même chose aux US concernant l’économie réelle, ceci écrit…

      5. Non, les dettes ne se résorbent pas par des restructurations. Les dettes se résorbent en étant payées. Et pour les payer il faut produire de quoi les payer.
        Or, les dettes viennent justement de ce que nous ne produisons pas assez par rapport à ce que nous consommons. Tant que ceci durera, les dettes ne se résorberons pas, elles s’aggraveront.
        La crise bancaire, le manque de liquidités, ne sont qu’un soubresaut par apport à ce problème de fond.
        La quantité de dette est telle en Europe que la directrice generale du Fonds monetaire international Christine Lagarde a suggéré que la Banque centrale européenne soit renforcée par le Fonds de sauvetage Européen dans le rachat des dettes publiques.

        Même si, finalement, cela se fait (contre l’avis des libéraux), le problème sera reculé mais pas résolu, car cette dette mutualisée devra bien être payée. Pour la payer il faut produire en Europe des biens de consommation à un coût permettant de les vendre.

      6. Expliquez-nous « ces mécanismes très simples »
        (j’entends très simple, je pense que peut-être je peux comprendre, alors je suis à fond, car déjà j’adore vos articles, .. mais moi, je ne vois pas, je trouve que tout est compliqué, je pense que la plupart des politiques pédalent, évidemment parmi eux, certains ne travaillent pas, ils ne sont qu’intéressés et ils profitent, mais à par profiter, est-ce qu’ils comprennent vraiment quelque chose à quoi ? je n’en suis même pas sûre, je dirais même que j’en doute)
        donc
        D’avance merci
        (s’il vous plaît, faites- nous un article
        qu’est-ce que ça nous ferait du bien, …

        PS s’il le faut je même aussi à fond pour écouter ces « mécanismes simples » tout autour d’une choucroute telle suggérée par Yvan

        1. Si vous possédez une assurance-vie, il serait par exemple possible de procéder à un échange avec un nouveau produit financier, à valeur et conditions identiques.

      7. @juignet

        Nous produisons déjà trop regardez autour de vous le gaspillage.
        Ce qui fait les dettes ce n’est pas ça c’est la différence entre le revenu du travail qui ne vaut rien dans ce monde et le revenu issu de la finance totalement assis sur du virtuel qui a permis justement à ce travail de ne plus rien valoir. Pour compenser on a fait les dettes dettes qui ont aussi comblées les trous de la finance.
        Produire plus pour payer les dettes est une hérésie
        Il faut les répudier ces dettes à quelle hauteur c’est à définir mais au moins à 50% car ce n’est pas de la dette mais c’est un vol organisé, arrêtez donc de penser comme si vous n’aviez pas payé votre épicier du coin et posez vous la question puisque vous raisonnez ainsi dois je payer le beurre au prix de l’or alors que mes revenus depuis des années eux vont vers l’égout ?

      8. Bien vu, Cécile.
        Et tout comme déguster une choucroute consiste à ne pas vouloir compter les brins et retrouver chaque extrémité en tant que tenant et aboutissant, suivons simplement la trajectoire impliquée par la fourchette de l’assiette à la bouche, soit, suivons les préconisations de Lordon en commençant, par exemple, par nationaliser toutes les banques de la terre (elles y viendront de toute façon) puis appliquons sa socialisation à la lettre.
        Les manoeuvres des dirigeants servant de paravent-pantins aux gros possédants qui sont parfaitement expliquées par Monsieur Leclerc nous servent à décoder les manipulations et ne surtout pas se tromper de cible.
        Mais l’action va et doit venir par la suite et c’est alors à NOUS d’agir.

      9. @Liervol
        Non nous ne produisons pas trop , nous consommons trop et mal.
        Mais ce que nous consommons nous ne le produisons pas, nous l’achetons (à crédit) c’est ce qui fait le déficit du commerce extérieur. Pour le France 60 milliards d’Eu en 2011. Depuis 2002 année d’équilibre, nous sommes chaque année en déficit croissant.

    2. METTONS NOUS AU TRAVAIL POUR DES DECENNIES.

      Bien écrit !

      Et ce blog spécialisé dans l’analyse fait parti de ce travail. A chacun son savoir faire. Il y a toujours un travail d’analyse avant le développement et la mise en production d’une solution. C’est un travail d’équipe.
      Et vous M. bertrand ? Quelles sont vos spécialités et idées ? Partagez les, ce blog est fait pour ça également.
      Car dire « Mettons nous au travail », c’est pas suffisant, il n’y a pas 100% d’entrepreneur dans une population.

      Cordialement

      1. Il suffit de 4% de complètement à fond (mais qui marchent ensemble) pour obliger de changer le monde (donc là dans les 4 %, la minorité agissante, qui domine ???

      2. 4% de très riches, dans un monde ultra libéral, c’est le pouvoir assuré. A défaut de richesse, seul le nombre peut faire une différence. Regardez nos chers amis Tunisien.

      3. 1° action : la marche arrière………qui à profité , qui à spéculé , qui s’est enrichi au détriment de la dette , doit rembourser : du travail pour des mois.

      4. Alors produisons des idées, des histoires, de l’imaginaire, de l’humour, mais de grâce ne me parlez pas de travail pour produire des choses à jeter qui seront elles mêmes remplacées par d’autres choses à jeter et des montagnes de détritus de produits végétaux ou animaux gaspillés parce qu’on produit trop. J’ai récupéré qui partait à la poubelle 20 kgs de spaghetti, après on ira crier à l’augmentation des céréales par la spéculation qui est un fait, mais combien de pain est jeté tous les jours en France , rien qu’en France et vous voulez travailler plus pour produire plus mais vous êtes fou, c’est notre mode de vie qu’il faut penser autrement, je préfère mille fois qu’on produise des Paul Jorion là au moins il y a de la créativité, c’est ce qui manque dans ce monde une orientation moins bêtement matérialiste, ce matérialisme qui ne rend même pas les gens heureux.

      5. La marche arrière est elle techniquement seulement possible ? Lemans Brothers par exemple, ça va être compliqué, et c’est un exemple parmi d’autres. Sait on seulement qui fait quoi avec exactitude ?

      6. @ inox
        Projet de loi de déspéculation.
        Il est institué une loi dite de déspéculation , compte tenu des engagements des préteurs et emprunteurs impossibles à respecter.
        Dès promulgation tout immeuble ne pourra être cédé à un prix supérieur au dernier prix connu avant 1998 majoré de l’inflation , ceci pour une durée de 15 ans.
        Tout immeuble cédé entre 1998 et ce jour est automatiquement dévalué au dernier prix connu avant 1998 majoré de l’inflation.
        La différence constatée est à rembourser aux préteurs et aux différents propriétaires en cascade.
        Le remboursement se fait par imputation de parts de crédits aux propriétaires successifs.
        Les derniers propriétaires et les préteurs sont ainsi déchargés d’un risque de défaut.
        Un juge spécialisé est commis dans chaque tribunal.
        Pour les références de prix de cession la conservation des hypothèques est seule habilitée.
        L’ensemble des transactions passées devra être régularisé avant 2013.

        Lorsque les immos seront enlevés de la montagne on y verra déjà plus clair.

      1. C’est ce que disaient les pétainistes après guerre, ouais, Marlowe.
        Dommage que nous ne voyons plus le commentateur qui suivait de près la GB. Il avait une vue sacrément juste.

      2. à yvan,

        Il est vrai que j’ai un gros défaut : je ne signale ni l’ironie ni l’humour, et je n’attends pas d’applaudissements en fond sonore.

      3. Yvan,

        Oui, c’est ce qu’on dit les pétainistes après guerre, mais le terme générique que vous employez est un peu vague. Pendant la guerre, il y a eu deux types de collaborations:

        D’une part la collaboration d’Etat, incarné dans la figure de pétain et composé principalement d’une large partie de la droite maurassienne (l’autre partie constituant l’essentiel des bataillons de de Gaulle à Londres). Cette tendance d’extrême droite, réactionnaire et championne de la désignations de boucs émissaires en ces temps de crise, était pro-monarchiste, patriotique, farouchement opposé au troisième Reich et au nazisme (associé comme le communisme aux égarements de la modernité). La France était vaincu, il fallait des interlocuteurs aux vainqueurs, ils ont accepté de l’être et il est normal qu’ils aient été jugé pour cela. Mais c’est un principe de réalité que l’idéologie ne peut dépasser, quand on perd une guerre, il faut collaborer avec les forces ennemies.

        D’autre part, les mouvements collaborationnistes, qui étaient favorables non seulement au troisième Reich, mais également au substrat politique et idéologique nazi, dans toute son horreur, et des fois au delà de ce qui était demandé. On pourrait évoquer les élites capitalistes, principalement chez les grands capitaines d’industrie, qui ont mis le pied à l’étrier à Hitler. Les deux partis politiques dominant concernés sont: le Rassemblement national populaire (RNP), le Parti populaire français (PPF) et le représentant le plus connu est Laval.

        Ors, à y regarder de prés, le PPF a été fondé par Jacques Doriot, un néo-communiste qui avait rencontré Lénine en URSS. Le RNP fut fondé et dirigé par Marcel Déat, ancien député socialiste SFIO puis néo-socialiste. Quant à Laval, il était membre de la SFIO depuis 1905 et assez proches des syndicalistes de la CGT. Rappelons que Mussolini venait du Parti socialiste italien (PSI), et que Hitler a fondé un parti national-socialiste…

        Le « fascisme » que vous nous sortez quatre fois par jour jusqu’à en dénaturer le sens, correspondait à une réalité autrement plus complexe que ce que vous nous rabâchez: il venait de l’extrême droite et des milieux de gauche, dans des proportions qui vous déplaise surement, mais qui sont celles de l’Histoire.
        Quand sortirez vous de ce manichéisme aussi primaire que falsificateur de l’histoire?

      4. Guillaume.
        Déjà, je t’autorise à me tutoyer, nous sommes entre nous dans le blog.
        Mais.
        J’ai en effet du mal à exprimer mes idées étant scientifique dans l’âme et technicien par formation et tout de même pas mal ignorant des détails de l’Histoire, mais il ne faudrait pas trop me prendre pour un demeuré.
        Ou en tout cas ignorant des réactions humaines qui poussent parfois aux pires conneries comme la religion ou la domination de son semblable.

        Là, camarade, je vais juste te poser une question qui est la base du reste de notre conversation éventuelle.
        Que penses-tu de la différence entre la dictature « générique courante » et la dictature du peuple…??
        A toi la balle.

      5. Marlowe, si t’arrives à plaisanter à ce qui donne des guerres, soit la dictature et le pouvoir financier qui les provoque, là, oui.
        J’ai du mal.

        T’as à pas un peu marre de ne rien comprendre…???

      6. @ Yvan
        Quand on perd une guerre, on se soumet à la force du vainqueur. La collaboration est d’une autre nature.
        En ce qui regarde l’origine politique des mouvements fascistes, vos références sont exactes, mais que prouvent-elles ?
        Que les grands capitaines d’industrie, que des figures de gauche ( en Belgique nous avons eu De Man, issu du POB ) et des figures de droites étaient devenues anti-parlementaristes , s’effrayaient de la démocratie et contestaient le pouvoir de la représentation du peuple . POINT !

      7. à Marlowe

        je ne peux pas t’aider
        mes deux parents étaient tous les deux jeunes, les deux étaient résistants, pas de la même manière,
        mais ce n’est pas de ceux-là dont tu parles, tu parles des adultes,
        je n’ai connu que mon grand-père, il était gendarme, et Pétain a muté tous les gendarmes, sauf les vieux, puis il les a prolongé d’un an,
        mon grand père, bien que gendarme, -mais un gendarme à bicyclette- était lui-aussi de la résistance,
        cela ce n’est seulement parce qu’il n’avait pas été muté, et donc qu’il connaissait les gens, mais aussi parce que s’il était gendarme ce n’était pas par vocation mais parce qu’après trois ans de service militaire, il s’est tapé quatre ans de guerre de quatorze, une guerre dans lequel il a perdu tous ces frères, ils étaient quatre, d’une famille de métayer, de ces sept ans de vie perdues à ces conneries de guerre, il avait eu droit pour gagner sa vie d’être gendarme
        mes parents sont bien traumatisés

        Je ne sais pas tellement de la vie des autres, du côté de la mère de mon mari, ils avaient faim, mais le grand-père avait déterré à la main, en gratant la terre avec ses doigts,avec ses ongles, un paysan enseveli juste à côté de lui à cause d’un obus, toute la guerre ce paysan lui a fourni des patates, ce qui n’empêche pas qu’ils avaient faim
        ma belle-mère est très traumatisée pas de la même manière que mes parents, elle est plus jeune, elle n’en ressasse pas autant, mais paradoxalement c’est presque plus grave

        les collaborationnistes, je n’en connais pas, je suis s’en doute un peu trop jeune pour avoir eu le temps d’observer le tout venant, après s’il me semble de ce que je crois comprendre, les enfants des enfants ne parlent pas de leurs ancêtres collabos, donc je ne sais rien, je ne sais pas

      8. Yvan,

        « ll ne faudrait pas trop me prendre pour un(…) ignorant des réactions humaines qui poussent parfois aux pires conneries comme la religion ou la domination de son semblable.
        Là, camarade, je vais juste te poser une question qui est la base du reste de notre conversation éventuelle. »

        Ce ne serait pas une forme de domination de ton semblable ça?! Par connerie de ta part? ou là aussi c’est un peu plus complexe…

        Nous partageons tous le traumatisme de l’autoritarisme européen du siècle passé, mais je pense que ton radicalisme n’en est pas un. Tu revendiques un combat radical « antifaf » qui est structuré par un outillage intellectuel déficient. Cela ne serait pas très grave si ça n’entrainait qu’une lecture biaisé de l’Histoire, le problème c’est que ça galvaude également ta lecture du présent… Un peu comme quand on ne trouve pas un objet que l’on a sous les yeux, croyant qu’il était d’une autre couleur et le cherchant de cette couleur.

        Sinon je ne pense pas grand chose de la différence entre la dictature « générique courante » et la dictature du peuple, pour tout te de dire je ne comprends même pas ce qu’est une dictature « générique courante », la seule définition que j’arrive à m’en faire inclue le cas « dictature du peuple ».

      9. Très bien, Guillaume.
        A partir du moment où tu ne vois pas la différence, la Démocratie ne doit pas avoir beaucoup de sens pour toi.

      10. Tu n’es jamais fatigué de tant de certitudes, dans tes opinions, au sujet de celles des autres, dans la vie en général quoi?!

      11. @ Béotienne
        « En ce qui regarde l’origine politique des mouvements fascistes, vos références sont exactes, mais que prouvent-elles ? »

        Rien! elles ne cherchent pas à prouver quoi que ce soit. Juste à provoquer Yvan, a ébranler ses fallacieuses certitudes en rappelant que loin des lieux communs qu’il véhicule allégrement, loin de ces phantasmes collectifs erronés, l’Histoire réelle a vue l’extrême droite des années 30 grossir les rangs de la résistance française à Londres et que le nazisme a été porté en France principalement par les milieux de gauche.

        Votre analyse qui en conclu « que les grands capitaines d’industrie, que des figures de gauche et des figures de droites étaient devenues anti-parlementaristes , s’effrayaient de la démocratie et contestaient le pouvoir de la représentation du peuple » n’est pas fausse mais reste dans l’écume des choses. Encore des lieux communs. Il y aurait beaucoup plus à en dire, quand vous vous écrivez: « POINT ». Tellement d’ailleurs que ce n’est pas faisable ici. Je tiens à préciser que pour autant, je n’aurais rien à dire qui puisse absoudre l’extrême droite de ses lacunes et vices historiques et rien qui disqualifie la gauche sur la base du constat précédent.
        Le fait que votre phrase d’introduction répète ce que j’avais écrit, tout en semblant me reprendre, et que vous m’appeliez « Yvan », ne m’incite guère à vous demander de développer votre propre argumentation. Quand on lit autant à l’emporte pièce, les raisonnements sont souvent stériles.

      12. @guillaume: « Le « fascisme » que vous nous sortez quatre fois par jour jusqu’à en dénaturer le sens, correspondait à une réalité autrement plus complexe que ce que vous nous rabâchez: il venait de l’extrême droite et des milieux de gauche, dans des proportions qui vous déplaise surement, mais qui sont celles de l’Histoire. »

        C’est même encore plus complexe. Mussolini par exemple est passé en très peu de temps en 1914 du pacifisme internationaliste socialiste à un interventionnisme financé par des industriels italiens et probablement aussi les services secrets alliés (c’est prouvé à partir de 1917: http://www.guardian.co.uk/world/2009/oct/13/benito-mussolini-recruited-mi5-italy).

        Mais je suis d’accord avec vous. Je pense que l’on peut résumer le fascisme ainsi: le rêve de l’abolition des classes sociales dans le cadre de la Nation. C’est bien la fusion du courant socialiste et nationaliste. Il s’oppose aussi bien au socialisme par son côté nationaliste, qu’aux milieux nationalistes traditionnels (vieille droite réac) par son côté égalitaire (à l’exception du « guide » transcendant). D’où son succès parmi les petites gens qui restaient profondément patriotes en Allemagne et en Italie, et sa perte de vitesse dans les pays envahis par les Allemands après la défaite de 40 (car le sentiment nationaliste portait alors plutôt à résister à l’envahisseur fasciste).

        C’est face à ce sentiment nationaliste, profondément ancré dans la culture populaire, que se fracassa dès 1914 le véritable mouvement socialiste (l’internationale socialiste).

        A noter que le concept de nation est une invention théorique française, même si de fait elle existait déjà en Angleterre depuis bien longtemps. Amha, Napoléon ressemble quand même vachement déjà à un « guide » fasciste. Ainsi que Cromwell bien avant. On pourrait presque dire, simple supposition, que le fascisme (y compris le stalinisme et le maoïsme) est le passage obligé pour une société de la structure traditionnelle à la structure moderne (libérale capitaliste).

      13. à Yvan,

        Quand je dis « services rivaux » à propos de la télévision et de la police, je ne cherche pas à plaisanter et il faut vraiment être de mauvaise foi pour me faire dire ce que je ne dis pas.
        Je considère que les medias sont une police de la pensée, sans doute la principale depuis l’écroulement de la religion dans les pays de la « vielle Europe », et qu’il n’y a pas besoin d’être dans un pays devenu « fasciste », ou le devenant, pour constater la collaboration, et la rivalité, entre les différentes polices.
        Il reste que les medias ne doivent pas, pour tenter de rester crédibles, se présenter la matraque à la main.
        Ma remarque était simplement ironique.

        Quant à l’humour, cela renvoyait à ma phrase sur la perfection divine qui est de nos jours, quoique perdant beaucoup de valeur, la perfection de la main invisible.

      14. Hhmm… Vigneron.
        C’est osé ce passage obligé. Il existe tout de même des pays sur terre qui ne sont pas passés par la case fascisme. Ou dictature.
        Notes, lorsque l’on voit apparaître le terme de dictature « molle », comment veux-tu ensuite définir un qualificatif strict.
        Puis, ce qui se passe dans la tête d’un dictateur, là aussi, il y aurait beaucoup trop à dire.
        Vaste sujet.

      15. A Guillaume

        « … et que le nazisme a été porté en France principalement par les milieux de gauche. »

        A ne pas oublier tout de même: que Hitler et Staline se sont partagés la Pologne, en 40…

      16. @ Guillaume

        l’Histoire réelle a vue l’extrême droite des années 30 grossir les rangs de la résistance française à Londres et que le nazisme a été porté en France principalement par les milieux de gauche.

        nous dites vous.

        Donc, si je comprends bien, le Droite a sauvé la France et la Gauche l’a flétrie. CQFD

        Puis-je me permettre un conseil Guillaume ? Lisez « Des gens très bien » d’Alexandre Jardin (Grasset – 18€), c’est beaucoup mieux que vos affirmations.

      17. Guillaume, vous parlez du destin et de choix d’hommes puis plus loin, des « milieux de gauche ». Ça c’est de l’amalgame. (le néo-socialisme a aussi donné des résistants de la première heure.) C’est comme dire que Besson est un traitre. Non, c’est juste un ambitieux qui peut défendre n’importe quelle idée, action, politique, pourvu que ça le porte au pouvoir. Comme beaucoup qui ont choisi leur camp en jouant à pile ou face.
        Mon grand père était résistant dans le Médoc (pas à Londres). Son groupe était composé de gens de tout bord, de toute confession. (notamment un curé). Ne l’ayant pas connu, j’ai souvent demandé à ma grand-père pourquoi ils étaient entrés dans la résistance: par patriotisme ou pour lutter contre le fascisme. Patriotisme pour ma grand-mère. Mais au vu de ses faits d’arme, je pense que c’était: pour sauver des vies. sa seule ligne de conduite.

      18. à guillaume,

        A propos de quelques certitudes.

        Des certitudes, il en faut, sinon nous ne vivons pas.
        Mais il existe des certitudes pauvres, comme l’immence accumulation de marchandises de notre temps est une immense accumulation de marchandises pauvres.

      19. Légère erreur de ma part. Le dungule de Moi est de la même couleur que celui de Vigneron. Et étant très sensible aux couleurs, j’ai confondu tranquille. Pardon Toi.
        Mon commentaire garde son sens, néanmoins.

        L’orientation de la discussion passe à la résistance. Ce qui est logique face à toute dictature. Hors, pour avoir un cas aussi dans la famille d’un grand-père obligé de prendre le maquis sous peine de peloton, nous sommes de gauche réelle depuis avant extinction des dinosaures, à vue de nez.
        Maintenant, je me demande si dans la série des causes, un humain lambda devient résistant de gré, ou, de force. Car sans l’avoir vécu, et étant nombriliste, la « vue » doit être vachement différente.

      20. @Yvan
        Pour le déterminisme patriotique , il faut revoir Lacombe Lucien pour comprendre que c’est a posteriori que la morale s’effectue : 100% des vainqueurs ont joué au résistant.

      21. @ Guillaume

        Mes excuses pour la confusion de scripteurs.
        – J’ai écrit « POINT » parce que j’ai ajouté un cran (un point commun aux courants d’extrême droite et d’extrême gauche de l’époque), à votre constat, j’ai ajouté le mien qui relève aussi de l’histoire.
        – Pour la suite c’est en effet plus complexe et n’étant pas Française je n’aborderai pas le sujet que je connais mal de la résistance gaullienne à Londres.
        – Réduire la connaissance des prémisses à de l’écume c’est un peu oublier la fermentation. Mais comment est- on passé de « Liberté, Egalité, Fraternité » à la barbarie qui a ravagé l’Europe à cette époque ?
        – Cette question s’est imposée à moi, élevée après-guerre en découvrant les horreurs commises.
        – Ainsi, par fragments j’ai découvert le fascisme ; comment l’esprit de liberté est annihilé par la censure, le totalitarisme, le corporatisme et l’ordre policier et militaire imposés à la société civile au nom de l’ultra-nationalisme.
        – Comment l’égalité politique est niée au prétexte de l’inégalité cad la diversité humaine qu’une société civilisée se doit de compenser pour les plus vulnérables, sinon autant affirmer que les imbéciles n’ont pas le droit de vivre.
        – Comment la fraternité humaine est subvertie au nom de la pureté de la « race », réduite à un ultra nationalisme mortifère. Le patriotisme c’est autre chose mais il permet de faire avaler bien des couleuvres.

        Comment des idées généreuses ont-elles évolué de ceci :
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Le_Barbier_Dichiarazione_dei_diritti_dell%27uomo.jpg
        à cela:
        http://library.thinkquest.org/05aug/00331/Camps.htm

      22. A Didier,
        « Donc, si je comprends bien, le Droite a sauvé la France et la Gauche l’a flétrie. CQFD »

        C’est justement à l’attention de personne telles que vous que j’ai pris la peine d’écrire:
        « Je tiens à préciser que pour autant, je n’aurais rien à dire qui puisse absoudre l’extrême droite de ses lacunes et vices historiques et rien qui disqualifie la gauche sur la base du constat précédent. »

        Non de non! ne prenez pas le temps de répondre, si vous ne prenez pas celui de lire. J’ai écouté une interview d’Alexandre Jardin sur son livre, il doit être intéressant. J’en retiens (de l’interview, pas du livre) que nous sommes en accord sur un point au moins: ce n’est pas la « la haine d’un peuple abruti » qui a conduit aux horreurs totalitaires, mais « l’espoir de gens bien ». Les leçons à en tirer sont radicalement différentes…

      23. A Marlowe,
        C’est pas faux…

        A Moi,
        Je ne m’aventurerais pas à résumer en si peu de phrases une telle période, mais je partage l’essentiel de vos remarques.

        A Bruno
        « Hitler et Staline se sont partagés la Pologne, en 40 »
        Cette alliance contre nature est l’un des paradoxes de l’Histoire. L’Europe de l’ouest savait que l’alliance de revers avec la Russie avait permis la victoire durant la première guerre et que d’un point de vue militaire, face à la monté du troisième Reich, une telle alliance était opportune. Mais l’idéologie, la peur des bolchéviques, en a empêché la réalisation; le grand patronat ne jouant pas un petit rôle dans l’affaire…
        Hitler a misé sur les logiques militaires au départ, pour assoir son pouvoir en Europe, avec la ferme intention de rentrer ensuite dans les considérations idéologiques et de la faire à l’envers à ses alliés rouges. Tout ça pour dire que ce rapprochement d’un temps entre le national-socialisme et le communisme avait un fondement plus stratégique qu’idéologique.
        PS: Je dois vous dire que je n’ai jamais apprécié l’humour des Deschiens…

        A Béotienne,
        « Mes excuses pour la confusion de scripteurs. »
        Le problème n’est pas là, comme je le faisais remarquer à Didier, à quoi rime un commentaire basé sur une lecture aussi approximative?
        Et permettez moi de jouer sur les mots: ce n’est pas la connaissance des prémisses que je réduis à de l’écume, mais plutôt les prémisses de la connaissance.
        Au plaisir d’un futur échange toutefois.

    1. @guillaume
      Vous n aurez pas de réponse, pour la simple raison ,c est qu il repete ce que, leurs profs, les médias, leurs ont appris. Voyons nous sommes en démocratie, les médias ne seraient mentir. Il y a la liberté de la presse garantie par le rédacteur en chef et marqué dans le marbre par les actionnaires. Les Bouygues, lagardaire, Bolloré, etc….

      Mais bon se sont des résistants, que dis je des esprit libre, ils viennent posté sur ce blog. Je suis sur que leurs famille n en sais rien, ca doit être un secret.

      1. @ Béotienne, @ Eric c’est vous qui, par votre mépris, offrez une belle leçon de sociologie européenne aux lecteurs de ce blog; par ailleurs Éric dans votre citation on doit écrire « voies » sinon ça n’a aucun sens

      2. @ objecteur de residence,comment vous appelez un type qui vous ascene dans un commentaire(il en est sur puisqu’il le dit) que les artisans et les ouvriers fournissent le gros des troupes du fn, a moins que vous ne pensiez comme lui?
        Quant a l’ortographe de voie vu l’heure moi je me l’explique,par contre donnez donc des cours a votre protege et dites lui bien aussi que artisan n’est pas comme il le pense(il ecrit artisant)un participe present genre fabriquant,mais un nom commun apparente
        au mot artisanat par exemple

      3. @ eric
        Merci pour la leçon de grammaire. Tres interessant, voila ma journée remplie, car j ai appris quelque chose.
        les voix du seigneur – Notre Tres Haute Loire 43,9 – sont impenetrables
        Je n ai pas compris cette phrase auriez vous l obligeance de me l expliquer. Merci d avance

        @ beotienne
        Ce n est pas de l humour sinon il y aurait un ……:D

      4. @Eric et Loir

        Etude Ipsos sur l’électorat FN, vote premier tour 2002 :

        ILS ONT VOTÉ LE PEN:
        21% des hommes
        16% des 18-24 ans
        30% des ouvriers
        20% des agriculteurs
        14% des professions intermédiaires
        17% des salariés
        38% des chômeurs
        15% des étudiants
        22% des titulaires du baccalauréat
        23% des personnes bénéficiant d’un revenu modeste 11% des sympathisants RPR
        7% des sympathisants de gauche
        13% des proches de l’extême gauche
        19% des proches d’aucun parti
        18% des électeurs RPR/UDF aux législatives de 97
        13% des électeurs de Balladur en 1995.

        CE QU’ILS PENSENT :
        Insécurité :
        75% éprouvent pour eux-mêmes, dans leur vie quotidienne un sentiment d’insécurité (contre 52% dans l’ensemble)
        92% favorables au rétablissement de la peine de mort (52,1% opposés dans l’ensemble)
        Economie et Social :
        Travail : 99% d’évocations positives
        35 heures : 66% d’opinions négatives
        Syndicats : 49% d’évocations négatives
        58% jugent qu’il y a trop de fonctionnaires
        « Bourse » : 63% d’évocations négatives
        Religion :
        La religion évoque qq chose de négatif à 63% d’entre eux
        Islam : 88% de jugements négatifs
        Le PACS évoque quelque chose de négatif à 68% d’entre eux
        79% contre l’adoption d’enfants par les couples homosexuels
        Nation Patriotisme : 79% d’évocations positives
        59% ont une mauvaise opinion de l’Europe
        Inquiétude :
        53% ont le sentiment que la société évolue trop vite pour eux
        30% ont le sentiment d’appartenir aux classes défavorisés et populaires
        40% aux classes moyennes inférieures
        43% pensent que leur niveau de vie va diminuer dans les années à venir
        Valeurs :
        3 principales :  Travail (65%) – Justice (42%) Patriotisme (40%) (4ème : Tradition : 31%

        Voili voilou à quoi qu’il ressemblait ya dix ans le torrent limpide de l’électorat bas de frontiste

      5. @loire42
        Non j’avais bien compris que c’était insultant de votre part.
        Et ma réponse fut de rire et non de mépris.

    2. Pendant la guerre il y a bien eu deux types de collaboration et les communistes n’y ont pas été étrangers pour certains pour des raisons tout aussi idéologique. il faut arrêter de voir l’histoire avec un miroir déformant bien assis dans son fauteuil au XXIème.
      L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions

      1. @ loire 42 -44 loire atlantique,peut pas alle plus haut dans la loire42 et haute loire 43 donc tres haute loire 43,9
        vous aviez cru que je parlait de votre temperature?

      2. A Liervaol

        « L’enfer est souvent pavé de bonnes intentions »… et le diable se cache dans les détails.

    3. à arkao,

      Je ne comprends pas pourquoi vous insinuez que je dois connaître G.Guégan.

      Pouvez vous en dire plus ?

      1. @ Marlowe
        * Guy Debord, Correspondance, volumes 4 et 5, Fayard, 2004 et 2005.
        Les lettres de Guy Debord à Gérard Guégan sont réunies dans ces deux volumes.

      2. à arkao,

        Bien entendu, je sais tout cela, y compris ce que pensait Debord de ce Guégan, dont j’ai entendu parler d’une manière très critique, mais que je ne connais pas.

        marlowe@orange.fr

      3. Bien joué Arkao, le detective Marlowe nu comme un ver spectaculaire, débordé par Guégan, le sacré tonton flingueur en hors-bord, toujours hors-bords. Debord etait petit, il est mort dieu merci; Guégan était grand, l’est toujours, et vivant, diable merci.
        Dédié aux pitres et bien du Guégan (c’est pas compliqué, j’achète Sud Ouest Dimanche rien que pour sa chronique « littéraire ») :

        Le néodebordiste est un torero de saison, son arène se confond avec un studio de télévision et, quand il fait mine d’agiter une épée, chacun reconnaît, à moins de s’aveugler, le sabre de bois de l’opérette viennoise.

    4. @ Didier
      Ce que raconte Alexandre Jardin n’entre pas nécessairement en contradiction avec ce qu’écrit Guillaume. Est-il nécessaire de rappeler les engagements ambivalents de F. Mitterrand (voir le livre de P. Péan)
      Pour ceux que le sujet intéresse, je recommande le livre ci-dessous:
      Dictionnaire historique de la Résistance: Sous la direction de François Marcot, avec la collaboration de Bruno Leroux et Christine Levisse-Touzé. Éditeur : Robert Laffont, collection Bouquins, avril 2006, 1248 pages;
      Pour lever une éventuelle ambiguïté sur mes propos, je suis fils de résistant et pas en conflit (contrairement à A. Jardin) avec la mémoire familiale.

      1. @ arkao : désolé de ne pas être de votre avis car ce que décrit Alexandre Jardin, à savoir un « profil » comme in dirait aujourd’hui, est en totale opposition avec les raccourcis et les amalgames de Guillaume.
        Par ailleurs, pour un François Mitterrand, combien d’autres dans l’ombre de l’Histoire ? Guillaume fait appel à ce qu’il nomme l’histoire « réelle ». Des Jean Dujardin, Directeur du cabinet de Laval au moment de la rafle du Veld’Hiv, n’y en a t-il pas eu plus que des François Mitterrand ?
        Et au moins vous, vous mettez une majuscule à Résistance !

      2. « Et au moins vous, vous mettez une majuscule à Résistance ! »

        Encore un bel exemple de radicalisme abscons… Tout en procès d’intention bien sur, comme votre « CQFD » précédent. Mettre en exergue quelques points troublants de l’Histoire, pour montrer que souvent la réalité est plus complexe qu’il ne semble, ce n’est pas faire des raccourcis ou des amalgames…

  7. CAC 40, de 14h à 15h

    Le banques se reprennent brusquement. Encore .une manipulation, ou des nouvelles pour initiés seulement.

    Vous êtes au courant vous ?

      1. rachat des positions qui permettent de jouer les banques à la baisse à travers l’indice synthétique du cac 40 puisque la vente à découvert des bancaires est interdites, on contourne

    1. @ François,

      Bonsoir,

      La valeur d’un titre ne vaut que par l’échange.

      D’autre part, nous fantasmons la valeur des entreprises qu’en masse de capital, à l’aune du cours du moment.

      Enfin, si, exemple inventé, le volume de titres échangés à un cours x ou y est de 0,5% du capital de l’entité ou de l’indice concerné en nombre de titres (avec ou sans droit de vote et dividende, la ploutocratie a décliné le pouvoir plus subtilement que la démocratie, allez savoir pourquoi), est-il pertinent d’augurer/amalgamer de la variation de valeur totale de ladite entité?

      Le pouvoir décisionnel dépend des statuts et pourcentages de droits décisionnels, multiformes dans ces univers-là, pour franchir sans trop ramper le seuil psychologique de la complexité.

      Etrange qu’on parle si peu dans l’agitation des drapeaux ékonomiques de ces faits simples.

      De même, les parties prenantes de ces variations sont coiffées de l’anonymat par l’éclatant chiffre de sainthèse, l’écart.

      Les ânes braient, sous le fouet et la charge, le muletier suit son objectif et cravache sont véhicule dans les limites du possible, les siennes. Moins de son, plus de fouet, la réalité des causes et la nature des intentions du muletier font place à un souci de traduction?

      Réflexe « subconscient » d’agrandir l’univers des possibles en réduisant la foultitude des acteurs et la cacophonie des ânes?

      L’insulte est ici un stimulant volontaire, jeu remets mon bonnet de fou, vite!

  8. « il y a deux directions à prendre pour toute l’économie grecque : la productivité doit augmenter et les salaires doivent baisser »

    Grandiose, formidable, extraordinaire de clairvoyance et de fermeté, avec une équipe de conseil mené par un tel maître, la Grèce est sauvée.

      1. Salut Fred

        j’ai noté cette formule du cost killer Frérot : « faire de Veolia Environnement un groupe plus réactif face à son environnement. »

      2. salut Pierre Yves,
        reactifs ils le sont…le plan visant a se degager de plus de trente pays en un an est impressionnant. probablement a la hauteur de leurs difficultes. D autres groupes en sont a etudier divers scenarios du meme genre. Apparemment, apres un semestre d espoir la crise se manifeste de nouveau et les marges de manoeuvre se reduisent… Plusieurs d entre eux ne cachent plus leur scepticisme, un signe de plus de la degradation tres reelle de leur business.
        Communication de plusieurs grands groupes a suivre avec attention cet automne 🙂
        Bien a toi,
        Fred

  9. @François
    je ne pense pas manipulation , lorsque l’on regarde les courbes des actions sur une valeur au choix , il faut en miroir regarder les sommes qui partent ou arrivent sur cette valeur , lorsqu’un trader a beaucoup d’argent et qu’il investit sur une valeur ,a lui seul il peut faire remonter le cours , pour revendre quelques minutes plus tard , tout en sachant qu’il utilisent des balises sur les ordi , par exemple balise basses qui déclenchent l’achat au hasard 2785 et que souvent les mêmes balises sont misent par d’autre traders(forum) , ceci amplifie la somme donc la remontée . Conclusion si vous êtes petit actionnaire et que vous jouez en bourse autant jouer au loto. Exemple du lien ci-dessous, regarder les sommes jusqu’à fin 2006(tableau du bas ) pas de spéculation , depuis cette date jusqu’à maintenant il en va tout autrement , d’où des prix délirant à la pompe avec un ou deux experts on vous diras que c’est parce que le pétrole est devenu rare donc chers. Je pouf ,mais attention je ne boursicote pas , c’est simplement un essai d’explication
    http://www.boursorama.com/bourse/cours/graphiques/historique.phtml?mo=0&form=OUI&code=CLINTN&symbole=CLINTN&choix_bourse_graf=country%3A33&tc=line&duree=120&pe=0&grap=&is=0&mm1=50&mm2=&mm3=&comp=0&indiceComp=1rPCAC&codeComp=&choix_bourseComp=country%3A33&i1=4&i2=no&i3=no

    1. Je ne boursicote pas, d’une part je n’en ai pas les moyens, d’autre part c’est contre ma religion
      par contre je suis tout à fait d’accord pour voter de qu’est-ce qu’on fait, ferait ou voudrait faire de l’argent,
      (par contre là je pense que c’est toute une éducation à refaire, (parce que si on joue l’argent comme « nos élites » ça ne va pas aller, …
      bref avant d’espérer changer le monde, bien que et même si de toute façon le monde change, on a surtout beaucoup à apprendre

  10. … [Les] Américains qui font de la relance désormais leur priorité

    Mais ils s’y prennent mal, car ils créent de nouveaux problèmes. Ne voulant pas lancer une troisième phase de QE (Quantitative Expansion), ils ont inventé, via la Fed, l’Opération Twist. Elle consiste à échanger des bons du trésor à court terme contre des longs. L’idée derrière cette nouvelle approche est de réduire le niveau des taux à long terme et, accessoirement, de faciliter l’émission d’emprunts à long terme à vil prix à laquelle la Fed se chargera de souscrire systématiquement. Cela devrait rélancer les investissements. Vu que ni le QE1, ni le QE2 n’ont porté les fruits escomptés,pourquoi celui-ci qui est un QE3 déguisé y arriverait-il ?

    Mais ce faisant, la Fed va concurrencer les innombrables fonds de pension et caisses d’assurances qui, eux, sont obligés d’investir à long terme et, pis, doivent absolument obtenir une rémunération suffisante pour couvrir leurs dépenses récurrentes. Ces institutions ne vont bientôt plus pouvoir joindre les deux bouts ! De nouveaux problèmes surgiront de ce côté. A-t-on bien réfléchi en haut lieu des répercussions de toutes ces mesures inadaptées prises sans vision aucune et servant au colmatage de brèches intempestives ? La réponse est manifestement négative.

    1. pour très bientôt la crise de l’immobilier commercial ?
      (même en France dans les régions sinistrées, les grtandes surfaces, oh là là …
      paut-être que bientôt les antennes de grandes surfaces vont à leur tour papillonneés comme celles des petits magasins

  11. EXCELLENT PAPIER :

    Les illusions de l’ultra-libéralisme…
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/23/les-illusions-de-l-ultra-liberalisme_1576900_3232.html
    Analyse | IRIS | 23.09.11 | 14h21 • Mis à jour le 23.09.11 | 14h23

    par Sylvie Matelly, directrice de recherche à l’IRIS

    La crise ou plutôt les crises qui touchent nos économies depuis cinq ans (pour les plus marquantes) signeraient selon certains la fin de l’ultra-libéralisme et pour d’autres (voire les mêmes), le nécessaire retour d’un interventionnisme public régulateur, voire même keynésien. Deux remarques toutefois à cela : premièrement, l’ultralibéralisme ne fut qu’une illusion ; deuxièmement, les Etats n’ont pas les moyens financiers de leurs ambitions (si tant est d’ailleurs qu’ils aient de réelles ambitions, les atermoiements des divers G20 depuis novembre 2008 permettent d’en douter !).

    Détaillons, tout d’abord, l’illusion que fut l’ultra-libéralisme. Si l’on revient aux fondamentaux économiques, un pays libéral (ou ultra-libéral) serait un pays où l’Etat n’intervient que pour assurer la défense et la sécurité nationale, la justice et la mise en place des infrastructures nécessaires au bon fonctionnement de la société et de l’économie, au respect des règles. Ce type d’Etat n’existe, à ma connaissance, pas. Depuis la fin des années 1960, les Etats se sont pourtant employés à déréguler et à se désengager de la sphère économique, convaincus par certains que cela était mieux. Qu’en fut-il ?

    Incontestablement, l’activité économique fut dérégulée. Les banques se mirent à jouer les assureurs et les assureurs, les banquiers, sans que personne ne s’inquiète des conflits d’intérêts potentiels. Nombre d’entreprises publiques furent privatisées partout dans le monde et des secteurs traditionnellement considérés comme nécessairement financés par la collectivité furent ouverts à la concurrence, les prix et les salaires mais aussi les marchés financiers furent libéralisés et laissés à l’appréciation et à l’autorégulation du marché. Quels étaient les objectifs de telles mesures ? Dans un premier temps, le but louable de tout cela était d’éradiquer l’inflation avec l’idée que cette inflation systémique venait d’une concurrence insuffisante parce que limitée par l’intervention publique et qu’elle (cette inflation) pénalisait le pouvoir d’achat et donc in fine l’activité économique.

    De facto et avec du recul, force est de constater que, dans les années qui suivirent la désinflation compétitive et la dérégulation, l’activité économique fut plus dynamisée par l’internationalisation de l’économie mondiale et la montée des endettements. En effet, la libéralisation permit aux plus grandes entreprises, en particulier dans les secteurs jusqu’alors publics, les concentrations nécessaires au financement de grands projets et investissements, favorisant l’innovation et la création de nouveaux produits donc de nouveaux marchés. Paradoxalement, dans un monde toujours plus concurrentiel, elle favorisa la multiplication de marchés oligopolistiques dominés par cette poignée de grande entreprise.

    La concurrence s’organisa alors ailleurs, sur les salaires, le contrôle et la maîtrise des approvisionnements et entre les pays par le biais de nouvelles stratégies industrielles et commerciales d’entreprises devenues multinationales ! Tout semblait fonctionner puisque les entreprises produisaient toujours plus et toujours moins chers, les marchés financiers dérégulés et internationalisés finançaient tout cela et même plus. De l’autre côté de la machine économique, les consommateurs consommaient toujours plus, tentés par toujours plus de nouveautés (cf. les nouvelles technologies) et ce, tant grâce à la baisse des prix mais aussi en s’endettant puisque leurs salaires stagnaient depuis vingt ans ! Cet endettement privé croissant et inquiétant fut la première cause de la crise en 2007 via la crise des subprimes aux Etats-Unis. Il était toutefois encore un peu tôt pour réaliser le danger du surendettement des économies puisque la réponse préconisée aux Etats à ce moment-là fut (à juste titre dans l’urgence d’ailleurs) de soutenir massivement leurs économies.

    Sauf que là-encore, ces décisions finiraient par se heurter à une autre illusion (ou un autre paradoxe) de l’ultra-libéralisme : l’augmentation exponentielle de l’endettement public.

    Comment expliquer ou justifier en effet que, dans un monde où l’Etat est supposé se désengager, que son endettement ne cesse de croître ? L’explication est au regard des faits assez simple même si la justification est plus complexe. L’endettement public provient, c’est une évidence mais qu’il convient de rappeler tant elle fut si souvent oubliée, d’un double mouvement : l’augmentation des dépenses publiques d’une part et la baisse des recettes d’autre part. La baisse des recettes est assez logique du dogme libéral (ce qui ne signifie pas qu’elle soit cohérente d’ailleurs !). Se désengager signifie pour l’Etat réduire les taxes et les impôts c’est-à-dire la pression qu’il exerce sur l’activité économique.

    Néanmoins et c’est là que réside le paradoxe, les Etats furent tous confrontés depuis quarante ans à une augmentation difficilement maîtrisables de leurs dépenses publiques. Les explications à cela sont nombreuses. On peut penser qu’au même titre que l’endettement des ménages, les dépenses redistributives permirent dans une certaine mesure de soutenir la consommation lorsque le pouvoir d’achat stagnait. La montée des inégalités peut être une autre explication, il fallait pour les Etats limiter la montée des inégalités (ou peut-être seulement les masquer) grâce à l’augmentation des dépenses sociales afin de maintenir une certaine cohésion sociale (ou peut-être seulement à des fins électoralistes…).

    Enfin, et ceci reste à démontrer mais on peut penser que l’instabilité d’un système libéral (instabilités des prix, des taux de changes, de l’activité économique…) et les incertitudes qu’il génère (chômage, crises économiques…) ont entraîné un besoin croissant d’assurances et de garanties. Cela s’est traduit par une expansion sans précédent des sociétés d’assurance dans le monde mais aussi par l’augmentation des dépenses des systèmes de sécurité sociale. Le vieillissement des populations enfin et les besoins de financement des retraites mais aussi des soins aux personnes âgées sont un autre facteur explicatif enfin.

    L’illusion majeure de cette situation fut aussi de croire que l’économie fonctionnerait mieux sans les Etats alors même que, dans un paradoxe qui n’a semble-t-il étonné personne, on attendait des Etats qu’ils trouvent les solutions aux problèmes générés par cette situation cqfd ! Les Etats se sont donc désengagés d’un côté, laissant libre cours à tous les abus d’ailleurs pour panser les plaies et pallier aux lacunes de ces évolutions d’un autre côté. C’est plus cette double contradiction qui fut fatale : si l’économie se veut libérale alors l’Etat doit accepter de réduire ses dépenses dans des proportions au moins aussi importante que baissent les recettes publiques. Si les décideurs politiques avaient été avertis et fermes sur ce point, nul doute que l’ultra-libéralisme n’aurait pas perduré bien longtemps !

    Ce ne fut pas le cas et la situation économique mondiale est aujourd’hui dans une impasse. Il faudra beaucoup d’imagination et une incontestable volonté politique pour trouver une issue à cette crise. Les Etats n’ont en effet plus les moyens financiers de mener des politiques budgétaires ambitieuses, dans le même temps, ils doivent soutenir l’activité économique pour relancer une croissance indispensable à la réduction de l’endettement public et privé. Les recettes publiques donc les impôts devront augmenter, tout le monde commence à le comprendre, en témoignent les déclarations en Europe et aux Etats-Unis des « très riches » comme on les appelle aujourd’hui.

    A nos décideurs politiques maintenant d’avoir le courage de faire les bons choix. Les décisions des agences de notations ces dernières semaines illustrent d’ailleurs plus certainement leurs craintes face au manque de volonté politique des Etats que face à la montée de l’endettement public. La dégradation de la note américaine quelques jours à peine après l’accord décevant pour remonter le plafond de la dette aux Etats-Unis en est un exemple.

    Pour ce qui est de l’imagination politique pour sortir de cette impasse, il faut définir les objectifs et les instruments de ces politiques économiques. L’objectif central est la croissance sans pour autant amplifier la dette publique. Mission impossible diront certains ! Pas forcément : une bonne gestion de la dépense et une rationalisation des choix peuvent permettre d’atteindre l’objectif fixé. Toutefois rationnaliser les choix publics supposent aussi de fixer des objectifs plus précis que la seule croissance.

    Une croissance durable comme l’ont souhaité les dirigeants du G20 en son temps réclame la réduction des déséquilibres mondiaux, cela a déjà été dit moult fois. Réduire les déséquilibres ne signifie pas seulement réguler la finance internationale ou réformer le système monétaire international (concept d’ailleurs un peu flou pour en comprendre les enjeux !). Réduire les déséquilibres de manière durable supposera aussi de penser des convergences entre les économies, de remettre l’homme au cœur du système et l’économie ou le développement économique au service de l’homme, de la collectivité et de la société.

    Le fil conducteur de tout cela, est probablement la réduction des inégalités tant internes aux pays qu’internationales. En son temps, ces inégalités furent réduites ou interdites par des révolutions, souvent sanglantes et dramatiques qui furent autant le symptôme du mal que son remède. Dans les années 1930 et après la seconde guerre mondiale, des leaders politiques plus avertis et plus courageux réussirent à relever ce défi par une méthode plus douce mais aussi plus porteuse de prospérité. Espérons que cette deuxième voie l’emporte à l’avenir pour sortir de la crise !

    1. Ah que voilà un copier/coller magistral.
      ( En fait je n’ai pas lu votre copié/collé – je ne sais pas si il est intégral.
      vous n’avez pas respecté la présentation originale; la lecture sur le site du Monde est beaucoup plus agéable.)
      Une supposition: vous teniez à montrer que vous maitrisez les bases manuelles du parfait internaute ?

      Quant au fond, on dira que certain(e) se réveille. Elle accumule quelques lectures ,
      en particulier la démonstration, par Lordon, selon laquelle la base du libéralisme,
      soit la concurrence libre et non faussée, est erronée, et sa longue défense toute en subtilité
      de la « démondialisation », et elle atteindra le point… ultime de la lucidité.
      Bref, elle lit Jorion et Lordon et elle pourra faire savoir au monde et au Monde
      que la « philosophie » et la pratique du libéralisme sont foireuses et tarées.
      Avec beaucoup de notes en bas de page.

    2. « En son temps, ces inégalités furent réduites ou interdites par des révolutions, souvent sanglantes et dramatiques qui furent autant le symptôme du mal que son remède. »

      Mieux vaut une bonne guerre mondiale qui fait des dizaines voire des centaines de millions de morts, en effet.
      Et vu l’accroissement de population, le concours gratuit à venir sera le milliard de morts.
      Milliardaire, le rêve de chacun………

      Propagande inside.

      1. à Yvan
        C’est vrai qu’en dernier recours
        (pour Sarkosy et d’autres c’est plutôt en avant-garde, et bien avant-l’heure, ou en tout cas il ne sait pas compter l’argent public, paut-être sait-il être performant avec l’argent privé, je ne sais pas, je sais seulement, que ce n’est pas exactement son rôle)
        le choix reste quelque part de celui-là, entre la guerre ou la paix

      2. Cécile, en parlant de NPA (Notre Président Adoré), l’actualité montre que le clan a des difficultés certaines en ce moment.
        Amusant car le parallèle est réel avec le principe d’omerta de toute Mafia qui se respecte.

        Pour devenir président en France, il suffit donc de faire la com suivante : je vais préserver vos « richesses » et ne pas avoir le plus gros défaut (d’après la populace) du précédent.
        Donc, si le franchouillard reste attaché à son fric en restant béatement hypnotisé par le rêve américain, nous pouvons être garanti d’avoir encore une fois le pire.
        NPA à nouveau : Notre Pire Apparatchik.

    1. Bien, Eric.
      Il est temps de ne plus mettre de majuscule à un quelconque dieu et de passer à la même action que ceux qui dirige le monde grâce à leur pouvoir financier.

  12. Coup d’oeil plus vaste, je reposte à tout hasard la vidéo de J. Généreux (merci à MerlinII !), accompagné d’un texte se référant à une expression du PDG d’Alcatel, M. Serge Tchuruk, concernant son intention de créer « une entreprise sans usines »

    http://www.dailymotion.com/video/xaey9a_la-nouvelle-emancipation_news#from=embed

    http://harribey.u-bordeaux4.fr/travaux/valeur/sans-usines.html

    L’entreprise sans usines ou la captation de la valeur

    Jean-Marie Harribey

    Le Monde, 3 juillet 2001

    1. Le héros de l’entreprise sans usines.

      Il a assez prouvé, en passant aux actes, que pas d’usines= pas d’entreprise.
      Ce devait être un truc à la mode qui plaisait aux gens biens ( banquiers, actionnaires…)
      car la valeur de l’entreprise baissant au fur et à mesure de la disparition
      des usines, son salaire augmentait en proportion, et cette divergence curieuse
      n’entraînait pas de protestations audibles.
      Même les syndicats étaient silencieux devant tant d’intelligence…
      Wikipédia fait preuve d’une pudeur certaine quand aux réalisations et récompenses du héros…

      A la même époque un PDG justifiait la « divergence » en disant qu’il ne voulait pas prendre
      de risques (pour son avenir)… C’est logique.

    2. Jean-Marie Harribey:

      La « nouvelle économie » serait celle du virtuel sans production. Tout le monde pourrait s’enrichir à la Bourse à un rythme supérieur à celui de la croissance de la production. Cette suite de balivernes est à l’économie politique ce que Loft Story est à la culture.

      La déclaration du philosophe Yves Michaud (Le Monde du 28 juin 2001) s’applique parfaitement à l’idéologie économique capitaliste : « La grande bataille dans la société où nous vivons n’oppose pas le bien et le mal, mais l’intelligence et la connerie. Les forces de la connerie sont démentielles. » LOL !

  13. On ne répète pas assez souvent que les Etats-Unis on un PIB qui est constitué à près de 50% de produits financiers, et une grande majorité de ces produits financiers sont issus d’une forme de délinquance, encore appelé « shadow banking ».
    Je pense ( je n’ai pas le chiffre) que les anglais ne sont pas loin d’être dans une situation identique.
    Alors comment voulez vous que ces pays se privent de près de la moitié de leur PIB, même si celui est indirectement un PIB criminel. Ils vont laisser la planète crever plutôt que de reconnaître leurs erreurs.

      1. Tout à fait Julien,

        Comme le constate Paul Krugman dans la New York Review of Books : « La part de la finance, dans le PIB américain, est passée de 4% à 8% » durant ces dernières décennies. Moins de 10% donc.
        En Angleterre le phénomène est encore un peu plus marqué, pour atteindre environ 9,5% du PIB.

        1. Bien entendu, il faut savoir ce que l’on définit comme « finance » à prendre en compte pour faire le calcul, parce que l’on peut très bien avoir ceci aussi :

          Part de la finance en  % du PIB

          qui est le total de la capitalisation boursière, du stock d’obligations et de l’actif des banques en 2009, en % du PIB.

          Ou bien ceci :

          Part de la finance en % du PIB

          qui correspond au calcul selon les critères de l’OCDE en 2008, où – oh ! suprise – c’est la France, derrière l’indéboulonnable mais ridicule Luxembourg, qui en remontre au Royaume-Uni et aux États-Unis 😉

      2. D’accord. Confirmation, les chiffres officiels sont tellement faux que là, ça saute aux yeux.
        Ne serait-ce que les US ou la GB qui, quand leurs bourses plongent, se font une chute de PIB monstre. Avec récession d’enfer.
        Ce qui n’est pas apparu dans la même mesure en hexagone.
        Le Luxembourg est, par contre, comme tout paradis hyper-fiscal, hors jeu dans une éventuelle comparaison faussée.
        Mais bravo pour tes chiffres, Julien.
        A quand ceux du Delaware et de Monaco..???

      3. Merci Julien, tu pourrais mettre les liens des sources pour les lire en meilleur qualité? Ils sont aussi intéressant qu’impressionant en tout cas.

      4. le problème d’une banque c’est que l’on ne peut pas parler d’actif,
        il n’y a pas d’actif dans une banque c’est juste un équilibre d’engagements.

      5. Dans le même genre d’idées déduire la valeur d’une société d’après la valorisation globale de son cours de bourse n’a pas de sens.

        vous évaluez une société et en déduisez une valeur de l’action au prorata

        le cours de bourse reflètent la valeur des actions en circulation à l’instant t, en général il y a très peu d’actions à vendre relativement au capital. si vous essayer de vendre la totalité du capital le cours s’effondre en général.

        Pensez vous que l’actionnariat du Crédit Agricole a beaucoup varié ces dernières semaines ?

      6. Le problème d’une banque c’est que l’on ne peut pas parler d’actif,
        Il n’y a pas d’actif dans une banque c’est juste un équilibre d’engagements.

        On aura décidément tout lu sur le blog à Popaul…

      7. @Julien

        Merci de remettre quelques tocantes gogauloises à l’endroit…
        Plus gros secteur financier relatif pour la fRance avec des fRançais(es), jusque sur ce blog, vent debout écume aux lèvres contre le grand Satan anglo-saxon… J’me marre. Et en plus c’est c’te bande de nazes qui sont number one :
        1) Du secteur du luxe
        2) Du secteur du tourisme
        3) Du taux d’épargne des ménages (16% ! Près de deux mois de revenus par an confiés aux « banksters »)
        4) Du chouinage consensuel
        5) De l’anticapitalisme…

        La conclusion du zig qui a torché l’article dont tu as tiré le graphique de l’OCDE (graphique « sérieux » Yvan…)

        Dans le monde industrialisé, il n’est pas exagéré de penser que la France comporte probablement le plus haut pourcentage d’anti capitalistes. Et en même temps, le poids relatif de la finance dans le PIB français est le plus élevé au monde.
        Quand on adore les paradoxes, celui-ci est délicieux !
        Charles Dereeper

      8. Par finance j’entends, banques, actions, assurances diverses, hedge funds, etc….toutes sociétés ne produisants aucun bien tangible, ni services autres que celui lié à l’argent.
        En 2004 le PIB américain se décompose de façon suivante:
        agriculture : 0.9%
        industrie : 19.7%
        services : 79.4%

        Dans les services, la part des activités strictement monétaires est majoritaire dans les 79,4% liés aux services. ( Source economywatch.com mais je ne retrouve plus l’article en question)

        Le Royaume uni
        agriculture : 1%
        industrie : 26.3%
        services : 72.7%

        L’Allemagne à titre de comparaison a un PIB beaucoup plus équilibré
        agriculture : 1%
        industrie : 31%
        services : 68%

      9. Il est vrai qu’il faudrait pouvoir démonté un PIB histoire de faire la part du financier et celle de la production réelle de richesse. Soit, c’est pas gagné.
        Et tu remarques que la finance veut se faire appelée : « industrie financière ». Comme la bouffe rapide veut l’appellation restaurant…

        Vigneron, anticapitaliste, un doute m’habite.
        Le Français est râleur par nature. Et garde tout de même une certaine fierté d’avoir viré la monarchie ainsi que la religion du pouvoir.
        Là aussi, tout comme pour la notion de dictature, être capitaliste ou non peut être flou, au niveau frontière.

      10. à Julien Alexandre

        Ce serait peut être un sujet intéressant pour un billet.
        Je me demande notamment pourquoi la crise financière n’a pas touché plus directement et plus fortement la france ou le luxembourg, que la GB ou les USA, si la part financière y est plus élevée, à la lecture de ces chiffres. De même la croissance lors du gonflement du secteur…
        Je crois me souvenir qu’il y a beaucoup d’assurance vie en france, mais peu de retraite par capitalisation (ce sont bien ces retraites qu’ont perdu pour l’instant la GB et les USA, n’est ce pas?).
        (Et…la bourse française est où?…Compter les capitalisations boursières françaises, c’est compter les placements faits à new york…)

        vigneron
        24 septembre 2011 à 00:47

        Je suis toujours étonné de lire celui qui a choisi sur ce blog le pseudo le plus franchouillard se livrer continuellement à des invectives largement insultantes envers ses compatriotes, sous couvert d’effets de style souvent lourds.

        Sur les points où les « nazes » sont n°1, je vous rappellerais que l’on est en libre échange, comme vous l’adorez, et qui dit libre échange dit nécessairement spécialisation. Vous imaginiez sans doute que la france, vu les conditions historiques, se serait transformée magiquement en allemagne industrielle, en silicon valley, et en city.

        5 000 000 d’agriculteurs en moins, et bientôt 2 suicides par jour parmi ceux qui restent n’ont pas l’air de chagriner le « vigneron ». Des « nazes » aussi certainement.

        Vous pouvez élargir votre paysage, d’ailleurs, plutôt de concentrer vos rancœurs : le luxe et le tourisme sont pour les pays de l’europe du sud, notamment pour cause d’euro-mark, et d’exportation prestigieuse à haute plus value, faut il le rappeler : portugal espagne grèce italie et france. à moins de compresser les salaires dans ces pays…et de concurrencer… l’allemagne en premier lieu.

        Que devient un pays généraliste et non spécialiste, dans ce régime de spécialisation forcée que certains osent appeler « libre échange »? Ou un pays où la majorité vit d’activité à faible plus value? (Voire d’éminents spécialistes mis en concurrence directe avec des pays à salaires modiques…?)

        Et vous, charmant blagueur, vous vous gaussez du taux d’épargne en france…!
        Vous auriez pu citer que l’on a aussi le plus haut taux de suicide (hors suède, considérée je crois comme « cas à part »), la plus grande consommation de médicaments, et il y a peu parmi les plus grands buveurs d’alcool (çà dérange moins un « vigneron »…?) ; vous auriez aussi pu prendre la santé des fonds de pension pour exemple ; ou puisque vous choisissez au hasard vos exemples, le taux d’épargne aux USA.

        « La conclusion du zig qui a torché l’article dont tu as tiré le graphique de l’OCDE (graphique « sérieux » Yvan…)

        Dans le monde industrialisé, il n’est pas exagéré de penser que la France comporte probablement le plus haut pourcentage d’anti capitalistes. Et en même temps, le poids relatif de la finance dans le PIB français est le plus élevé au monde.
        Quand on adore les paradoxes, celui-ci est délicieux !
        Charles Dereeper »
        Il voit des paradoxes là où il a envie : en admettant ces chiffres, à part en conclure que visiblement la sensibilité majoritaire n’influe pas le cours politique ou économique, et donc que ce n’est a priori pas démocratique, je ne vois pas…Peut être alors « paradoxe » dans le sens de « contre l’opinion populaire »… Mais il a sûrement une bonne raison pour extrapoler à ce point, un peu comme le vigneron.
        Qu’il ne s’inquiète pas trop : la part de l’industrie dans le pib français devrait encore se réduire : on ne sera bientôt plus un pays industriel (ah oui, si : on peut augmenter le temps de travail et baisser les salaires, pour se faire concurrence en premier lieu au sein de l’UE. Vaste programme politique. Perspective porteuse d’avenir.)
        http://www.cafedelabourse.com/bios/charles-dereeper
         » * Profil investisseur: Dynamique
        Charles Dereeper est le fondateur des éditions Edouard Valys.
        Ancien courtier chez BNP PARIBAS sur les produits dérivés, trader pendant six ans sur les actions et les indices boursiers, mais également rédacteur ayant publié plus de deux cents articles í la Tribune, í La Vie Financií¨re et pour le compte de banques et asset managers.

        Il a rencontré au cours des dix dernií¨res années plus de 450 traders, arbitragistes et gérant de fonds. Le contact auprí¨s de centaines de lecteurs a encore enrichi sa vision. »
        Sérieux le poisson, en effet. La BNP c’est celle dont la capitalisation dépasse le pib, avec pébereau à sa tête? Je comprends mieux son « délice » à propos de ce « paradoxe ».

        C’est en passant toujours aussi amusant l’art de la comptabilité créatrice : quand il s’agit de payer ses impôts, il y a peu de finance, lorsqu’il s’agit de gloser sur des chiffres (qu’est ce qu’il met sous le terme de finance?!?) pour se gausser ou se vanter, il y en a plein.

      11. @Wielgus

        D’où sortez-vous ces chiffres ? En 2005, le pib agricole US représentait 1,5 % du pib total, et un demi point de pib US ça fait du lourd en terme de VA.
        D’après un barbu dénommé Krugman, Paul de son prénom, il etait aberrant que la part du pib US généré par le secteur financier ait doublé dans les années Clinton-Bush, passant de 4 à 8 %…
        Ce qu’il aurait juste de remarquer c’est que ce doublement de la part de la finance dans le pib US, relativement faible en valeur absolue vis à vis de vos délires insourçables, constituât 40 % de la croissance, en conséquence largement artificielle, de ce même pib, comme le déplora Obama lui-même en reprenant ces mêmes chiffres…

  14. Sans parler de ne pas taxer les banques.

    Ce matin j’ai lu dans le canard de la semaine. Que la baronne Asthon venait d’embaucher 88 nouveaux collaborateurs avec des salaires compris entre 13200 et 15000 euros/mois.

    Parait il que personne ne dit rien car tout les pays espèrent caser l’un des leurs dans ce riche ministère européen.

    Il est annoncé en plus. Des primes et autres avantages permettant de gonfler le salaire de 30% avec une imposition à la base quasiment inexistante.

    Nous rappellerons que la baronne Asthon a été élue « femme politique la mieux payée du monde » avec 380 000,00 euros d’émoluments par an.

    Ils vont finir par l’avoir leur révolution européenne.

    1. Pour compléter ton message qui cadre bien la portée et les enjeux du soutien d’Ashton aux Eurobonds, « condamnée » à soutenir toutes mesures qui n’attaquent pas réellement le fond du problème, l’impunité des banques et la domination de « droit divin » des marchés financiers pour ne pas voir à terme, par effet domino, cette UE au service du Marché profondément restructurée.

      Tiré de Désirs d’Avenir reprenant un article de Marianne (je précise que je n’ai aucune inclination particulière pour le mouvement de SR) – l’article date d’environ un an – :

      Les commissaires européens, qui composent le pouvoir exécutif de l’Europe, sont des personnages surprenants : la plupart prônent le libéralisme le plus échevelé, mais pour leur statut, ils donnent dans le social ! Du social haut de gamme ! Pour eux, 42 ou 47 années de cotisations, c’est du javanais : ils ont le droit à une retraite au bout de 15 ans de carrière (sans avoir cotisé le moindre centime), dont le montant correspondra à 70% de leur salaire, soit un minimum de 14.000 euros par mois.
      Mieux encore, ces commissaires bénéficient d’un des plus solides et généreux systèmes d’indemnités de chômage imaginables en Europe. Pendant trois ans, ils peuvent cumuler un emploinà temps plein ou partiel et une indemnité versée par le budget européen avec la possibilité de toucher le même salaire que s’ils étaient encore en charge de leur portefeuille, soit au minimum 20.000 euros par mois »

      1. @Contempteur

        Bien vu. Quand des politiques sont pour la concurrence à tout crin , c’est le plus souvent pour les autres. Des balladuriens sarkozystes , néo-libéraux de l’UMP auraient profité de rétro-commissions dans les ventes d’armement à Karachi. Pour les eurocrates c’est avantages salaires, retraites, allocations élevés, impôts bas ou inexistants.

    2. Plus d’argent pour l’aide alimentaire, mais des dépenses folles
      pour entretenir l’illusion d’une politique étrangère de l’UE
      dans presque tous les pays du monde…
      A la mesure des Etats bourgeois des Sarko, Berlu, Papandréou et Cie

  15. Vendredi 23 septembre 2011 :

    «Risque de crise systémique», estime Jean-Pierre Jouyet.

    Le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) Jean-Pierre Jouyet a parlé vendredi de «situation, très très préoccupante» sur les marchés et s’est inquiété d’un «risque de crise systémique» capable de faire plonger toute la planète dans la récession.

    http://www.20minutes.fr/ledirect/793030/risque-crise-systemique-estime-jean-pierre-jouyet

    1. Cette déclaration est un coup de tonnerre.
      Pourquoi maintenant ? Suis incapable de le savoir.
      Sinon que la bourgeoise, jusqu’au dernier moment,
      fera des coups de bourse, autrement dit coups tordus…

      Mais Jouyet ne donnera jamais une explication des causes et de la trajectoire de la crise.
      Toute la « science » économique, comme l’explique souvent Paul,
      est là pour masquer les vrais mécanismes.

      Par contre,voilà une explication solide
      Une crise sans fond
      http://www.npa2009.org/content/une-crise-sans-fond

      1. Je connais et j’aime bien, car généreux et intelligent.
        Je partage sa vision de l’émancipation.
        Plus qu’ un honnête homme!
        Mais
        Mais il rêve car ne s’en donne aucun moyen.
        Il propose de réformer le capitalisme,
        allant jusqu’à cette affirmation idéaliste
        que le problème n’est pas la propriété des moyens de production, mais le pouvoir…
        Du point de vue de la démocratie, le Nord de l’émancipation, les deux sont liés!

        Ce programme altercapitaliste est fait pour faciliter aux nomenclaturistes de toujours,
        mitterrandiens de formation (pas à lui, qui se révoltera)
        d’aller à la soupe avec le PS, mais ne résoudra rien de la crise,
        et ouvrir un boulevard au fascisme.
        Bon, mais on se retrouvera tous dans quelques années (un, deux, trois, sais pas…)
        Il sera encore temps de la révolte et de la révolution,
        alors à l’ordre du jour de San Francisco à Vienne, en passant par Heidelberg.

    2. La planète est déjà en récession.
      Seulement ses propriétaires avaient réussi à ce que cela ne soit pas une réalité connue.
      Trop tard donc.

  16. le plan B est déjà dans les cartons , la Grèce fera défaut , ils l’ont programmé (france-allemagne-grèce) mais ils attendent que tous les parlements ratifient les modalités du FSFE , car ils sont déjà d’accord la-dessus (+ou-).
    puis quand il sera opérationnel , ils annonceront le défaut grec puis et que compte tenu de l’urgence , déclareront que
    le FESF doit servir à recapitaliser les banques.
    ils n’auront donc pas à repasser par la case renégociation entre état et perdre encore un an.

    1. C’est une possibilité.
      Sauf que la ratification risque d’être longue puisque le parlement slovaque n’étudiera pas la ratification avant décembre.
      D’ici là, …

      PS : pas loin de penser que les slovaques ‘espèrent’ que la Grèce fasse défaut avant, comme cela, comme ils n’auront pas signé, ils pourront toujours refuser ce genre de plan B.

  17. Ne soyez donc pas si pessimiste dans le monde des milliardaires tout va pour le mieux
    On se bouscule au Monaco Yacht Show à tel point que ce matin en arrivant pour mon déjeuner via les hauteurs j’ai cru un instant qu’il s’agissait d’un débarquement tellement la baie était couverte de bateaux.
    Il faut dire que depuis 3 jours il fait un temps exceptionnel. C’était donc l’invincible armada des riches de toute la planète en quête du dernier 45 mètres à s’offrir avec leur argent de poche. J’ai déjeuné avec des vieux de la vieille en gestion de fortune et ils tiennent à vous assurer que leurs clients too big to be poor ne se sentent pas du tout au tapis par la crise bien au contraire, leurs pertes c’est peanuts par rapport à la montagne de cacahouètes qu’ils possèdent, d’ailleurs même chez les moins riches mais riches quand même ça va pas trop mal, ce vieux palace place du casino était noir de monde.
    Peut être que ce n’était là que les premières classes juste avant le naufrage ?
    Ceci pour vous dire que le capitalisme ne me semble pas autant que cela à l’agonie, par contre les peuples c’est une autre histoire…

    1. vous avez bien raison, et pour le dire autrement
      ______________________________________
      http://pcf-elbeuf.fr/
      Le CAC 40 ne connaît pas la crise

      Malgré la dégringolade des cours du CAC40, les groupes les plus importants de la Bourse de Paris ont dégagé au premier semestre 2011 un bénéfice de 47 milliards d’euros, en progression de plus de 7 % par rapport à 2010. Un redressement obtenu contre les salaires et l’emploi.

      Les fleurons de l’économie française, géants du CAC 40 et authentiques multinationales, ont au cours des six premiers mois de cette année dégagé un bénéfice total qui tourne autour de 47 milliards d’euros, en hausse de 7,4 % par rapport à la même période de 2010. Certes les résultats restent contrastés, et si 27 groupes améliorent leur résultat net, 13 d’entre eux subissent un recul. Il est à noter cependant que seuls Carrefour et Veolia Environnement affichent des pertes, tous leurs confrères dégageant des résultats positifs.

      Le luxe se porte à merveille

      En tête, Total, avec un bénéfice de 6,7 milliards d’euros, en hausse de 16,8 %, a été porté par la hausse du prix du pétrole et des carburants et donc par les prélèvements dans les porte-monnaie des automobilistes. Les deux autres mastodontes de l’énergie ont des résultats contrastés. Le bénéfice d’EDF est en forte tension (+ 53,9?%) alors que celui de GDF Suez est en net recul (– 23,2 %) en raison essentiellement d’effets de périmètre. Le luxe se porte à merveille, la preuve par LVMH (+ 24,8 %), tandis que Mme Bettencourt, principale actionnaire de L’Oréal, n’a pas à se plaindre du numéro un mondial du shampooing qui déclare un résultat net en progression de 11,6 %. Parmi les banques et les valeurs financières, BNP Paribas est en net progrès mais la Société générale pique du nez (– 22,5 %).

      Comment expliquer cette floraison des résultats des cracks du CAC ? Il y en a au moins deux. L’exemple de Renault est significatif de la première de ces raisons?: la recherche de profits dans des contrées plus exotiques. Au premier semestre 2011, le groupe Renault a atteint un plus-haut historique de ventes avec 1,4 million de véhicules. Dans un marché mondial en hausse de 5,9 %, les ventes progressent de 1,9 % par rapport au premier semestre 2010. En fait, la marque au losange réalise sa croissance en Eurasie (+ 73,3 %) et dans les Amériques (+ 34,9 %). La part des véhicules du groupe hors Europe représente désormais 39,5 % des ventes, contre 33,4 % en 2010. En Europe, les ventes baissent de 7,4 %. Sa part de marché diminue. En France, il affiche une baisse de ses ventes de 9,9 % en raison notamment de ce que la direction qualifie pudiquement de « contraintes d’approvisionnement » et d’un marché plus élevé que prévu. En vérité, les capacités de production et les effectifs dans l’Hexagone ont été trop réduits, ce qui a provoqué des goulots d’étranglement. Ces choix de gestion des groupes automobiles expliquent la vive progression des importations de véhicules au premier semestre 2011 (+ 8,6 %, après + 0,6 %), particulièrement depuis l’Allemagne.

      Les aides publiques contre les salaires et l’emploi

      On touche là la seconde raison de ce redressement apparent du CAC : la mobilisation des aides publiques pour aider les groupes lors de la crise a été opérée sans critères sociaux tant et si bien que la relance a certes permis de redresser la rentabilité des groupes mais cela s’est fait contre les salaires et l’emploi, avec une progression des délocalisations de production. Cela explique que le déficit des véhicules soit devenu le deuxième plus gros déficit après celui de l’énergie.

      Gare cependant au retour de bâton pour nos cracks du CAC. La croissance des marchés émergents commence à s’essouffler et la chute des Bourses en juillet-août va peser sur les résultats.

      Article publié sur le blog de la section du PCF d’Elbeuf

  18. François Leclerc, vous avez un vrai talent de journaliste et une plume qui réussit à ne pas tomber dans la dérision tout en gardant une place pour l’humour.

    Ceci étant dit, je ne vois vraiment pas quel plan « B » l’Europe pourrait mettre en place, car comme vous le dites régulièrement, elle veut une politique de réduction drastique des salaires, et la disparition des services publics, tout en tapant du pied pour que l’argent des citoyens alimente les caisses, tout en continuant à consommer.

    C’est encore plus que le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la fermière !

    1. Un plan B, ce n’est pas une petite affaire, car il faut pour cela remettre le monde à l’endroit et la finance à sa place. C’est bien pour cela qu’ «ils » ne peuvent l’envisager !  Et qu’il ne va pas sortir comme par enchantement…

  19. « par contre les peuples c’est une autre histoire… »
    Rien qu’à regarder le graphique du cours des bancaires, on se dit que ça doit y aller dur à la manoeuvre sur les dark pools ,et si on n’avait pas pris l’habitude d’être menés en bateau sans réagir, on attraperait le mal de mer.Toujours la même histoire…

  20. qui a bien pu écrire, au sortir de la fête de l’Humanité
    __________________________________________________
    C’est simple, on est dans une crise épouvantable et toute une série de gouvernements en Europe nous disent qu’on ne peut pas faire autrement que par l’austérité. Apparemment ils ne peuvent rien faire à part taper sur les peuples, baisser les salaires et anéantir le progrès social. Nous on peut faire autrement ! On peut sortir de cette crise par le progrès humain en mâtant les marchés financiers, en reprenant le contrôle des mouvements de capitaux, en réformant la banque de France pour qu’elle puisse créer de la monnaie et financer des banques publics, en interdisant les produits financiers toxiques, et en exigeant que les grandes institutions financières détiennent un portefeuille minimal de titres publics dans leurs comptes.

    Récupérer le contrôle de la monnaie tout en restant dans l’euro, on peut ?

    Absolument ! Théoriquement c’est interdit par les traités européens. Mais si les traités prévoient des tas de conditions pour rentrer dans l’union monétaire et l’Union européenne, ils ne prévoient aucune condition pour rester. Donc un État qui décide de ne pas les respecter parce que c’est contraire à ce que son peuple a décidé par le vote peut le faire. Nous ne sommes ni pour nous soumettre au néolibéralisme ni pour le néofascisme, on est internationalistes. Donc nous restons dans l’Union européenne mais de l’intérieur nous pratiquons cette subversion qui consiste à faire ce que l’on veut, voilà !

    Ce que l’on veut c’est réformer la banque de France pour qu’elle puisse créer des euros afin de monétiser la dette et financer un pôle public bancaire au service de projets publics prioritaires. Bref nous reprendrons le contrôle ! C’est une subversion extrêmement efficace après trente de propagande néolibérale visant à faire croire qu’un pays tout seul ne peut plus rien faire. Si, par exemple, la France fait la démonstration que sans sortir de l’Union européenne un gouvernement peut faire une autre politique sans que personne ne puisse s’y opposer, ce serait une révolution dans la représentation des possibles. La démonstration sera faite pour les grecs, les portugais, les italiens, les espagnols, les irlandais etc., que l’on peut faire autrement.

    Quelle serait la toute première mesure si nous étions aux commandes de l’économie française ?

    Dès qu’un gouvernement progressiste un peu radical arrive quelque part, immédiatement il se heurte au mur de l’argent, en l’occurrence à la spéculation contre les titres de la dette publique. Donc dans les heures suivant l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement de Front de Gauche, des décrets d’urgence seraient pris pour reprendre le contrôle des mouvements de capitaux et mettre au pas la finance.
    __________________________________________________
    un certain Jacques Généreux

    1. Le programme du PG reste dans l’économie capitaliste,
      (ou altercapitaliste, comme on dit au PC)
      car les dirigeants FdG négocient des places d’élus
      et des postes dans le futur gouvernement de la « Gauche Solidaire »,
      répétition sous forme tragi-comique de la truanderie mittterrandesque.

      Dans la crise qui vient, ce gouvernement de réforme pour sauver le capital
      est une cruelle chimère qui fera le lit du fascisme,
      à moins que le peuple prenne ses affaires en main,
      et mette au rencart les appêtits de caviar des politiciens.

      1. @Charles A.
        Historiquement la lutte anti-nazie a été menée par des gouvernements conservateur en U.K, démocrate aux USA, Staline etc. Bon, ça ne fait que 80 ans que les partis trotskystes font un à deux pour cent des voix.

    2. Il a raison, penser la crise à l’échelle globale ne doit pas interdire les Etats de prendre des initiatives. Sans quoi il ne se passera jamais rien.

      1. @ Pierre Yves D.
        Peser dans le sens des réformes anti-banksters avec Montebourg.
        Le bloc dominant media-pub-instituts de sondage proche de l’oligarchie financière nous dit que la primaire socialiste est déjà jouée. Les mêmes nous avaient annoncé auparavant la victoire quasi-certaine de DSK début 2011 (c’est très loin), celle de Royal en 2006, de Jospin en 2002, de Balladur en 95, de Giscard en 2001…

        Pour peser dans le sens anti-libéral et social, majoritaire avec les nonistes de 2005 on peut voter Montebourg dans ces primaires. Plus son score sera élevé, plus la demande de réformes anti-oligarchie financière sera forte. Les autres candidats se sont affirmés à un moment donné deloristes, blairistes, ouistes et zapateristes. On peut sanctionner ces dérives social-libérales qui ont accompagné la politique de droite néo-libérale , cause fondamentale de la méga-crise qui vient.

        1. Merl Mokeur, le terme « bankster » est une invention de Léon Degrelle, le fondateur du parti Rex, le parti nazi belge, qui n’a pas laissé un bon souvenir dans mon pays. Ce terme de « bankster » qui traîne depuis dans l’extrême-droite nostalgique du Troisième Reich, n’est pas le bienvenu ici.

      2. @ M. Jorion
        Voici la « définition » de bankster par wikipédia. A défaut d’être l’inventeur du terme, il semble que Degrelle fut surtout l’un des vecteurs populaires (populiste) de sa diffusion dans les masses. Ceci dit, entièrement d’accord avec vous sur le côté nauséabond de ce « revival ».
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Bankster

  21. Sylvie Matelly, directrice de recherche à l’IRIS amalgame dans son article du Monde le libéralisme et l’ultra-libéralisme(à la ligne 8), hors, ce sont deux concepts qui s’opposent.
    Le libéralisme se base sur des nations souveraines et des frontières commerciales pour éviter, par exemple la désindustrialisation d’un pays en pratiquant des tarifs douaniers élevés sur les produits d’importation créer par le pays en question, et qui entrainerait donc une perte de compétitivité pour les entreprises nationales. De ce fait les Nations sont libres de produire ce qu’elles veulent vue qu’elles n’ont de compte à rendre à personne.
    L’ultra-libéralisme, c’est supprimer la création monétaire des Etats et leurs frontières commerciales pour faire fabriquer les produits manufacturés par les plus pauvres de la planète et les vendre, en revanche, à des peuples plus fortunés en engrangé ainsi un max de profit.
    Mélanger les deux notions, c’est juste de la désinformation et ça n’offusque personne.

      1. là c’est toujours à la hausse c’est simple en 5 ans les 4kgs de croquettes ont doublé, mais quand on aime le luxe on ne compte pas et mon luxe c’est mes chats, à chacun sa rolex !!!! ps: j’ai aperçu Séguéla hier à la télé on dirait un vieux rat maintenant

    1. Certains ont mordu la poussière en bourse, cette semaine. Ils liquident leur position en or papier pour compenser. Tu ajoutes les appels de marge pour les acheteurs a crédit et tu as un plongeon de presque 200 USD en 3 jours. Perso, je reste sur mon idée que l’or, ç’est caca. Tous ceux qui en achètent sont incapables de dire clairement pourquoi: investissement? Monnaie de rechange? Spéculation ? Mouais… Allez, celui qui est le plus respectable dans le tas, c’est celui qui l’offre en cadeau a sa femme.

      1. Déjà il faut acheter de l’or physique et de l’or alloué c’est à dire avec le numéro du lingot, sinon c’est aussi bidon que le reste mais il se passe quand même quelque chose et pas à la hausse sauf erreur

      2. En cadeau à sa femme, ouais, mais alors, il ne faut pas qu’elle le porte,car le sport de l’arrache est en pleine expansion!
        aujourd’hui, c’est a pu la Rolex, Swatch au poignet, jean fadasse et en avant dans la jungle! tu verrais comment les touristes richards qui crèchent au Meurice se sapent pour s’en aller baguenauder dans Paris – tourisme, c’est à pleurer de rire!
        Ils se déguisent en Deschiens!

      3. @ Kohaagen,

        Bonjour,

        Combien même l’attachement et la joie que partagent les êtres ne sont dans leurs plus belles réalisations ni de chaînes faites, d’or fussent-elles, ni même d’altérité.

        Sans partage, ni propriété, l’amour est un principe, non côté, mais satellisé en valeurs d’échanges et de preuves futiles, le dénaturant et l’invalidant.

        L’éjection de l’amour de la civilisation est justifié par les faits sommés de nos actes individuels comme collectifs.

        En langage commun cela veut dire tuer légalement, indirectement, indifféremment, par valorisation.

        http://www.youtube.com/watch?v=nYOK8rmqfKs

      4. L’or c’est bien mais le platine, et d’autres terres rares on en aura toujours besoin, tandis que l’or étant essentiellement utilisé en bijouterie est moins nécessaire.

      5. Oui, Lisztfr, c’est vrai que la question de l’utilisation industrielle des métaux précieux et/ou rare se pose aussi. L’or est tout à fait à part dans ce domaine. L’argent un peu moins. Le platine, le palladium, l’indium, le ltihium,… tous ces éléments sont côtés moins cher que l’or parce que justement ils ont une utilité industrielle importante et que leur valeur est fortement tributaire de la santé économique du secteur qui est à la base de la demande. Mais l’explosion du prix de l’or a des conséquences pas seulement sur la bijouterie. Parfois inattendues. Récemment, mon dentiste m’a posé une couronne. Il m’a dissuadé de prendre la couronne en or : chère et inutile. Délais longs à la fabrication (!)). J’ai donc opté pour un amalgame nickel/cobalt. C’est cher aussi, moins beau (quoique…) mais j’ai eu ma couronne rapidement.

    2. Rapidement, vu 2 explications (pas les seules, je suppose) :
      1/ les hedges funds ont clos leurs positions pour couvrir d’autres positions sur des actions ou sur des appels de marge :
      http://wallstreet.blogs.challenges.fr/archive/2011/09/23/le-marche-termine-la-semaine-sur-une-note-positive.html
      « Le secteur qui a reculé le plus est celui des matières premières. L’or a plongé de 5,15%. Les opérateurs parlent de la fermeture des positions par les hedge funds qui vendent les contrats sur le métal jaune pour couvrir leurs pertes sur le marché des actions et pour répondre aux besoins de marges. »
      A noter : les hedges funds interviennent via les ETF (indices), notamment sur les commodities, dont le plus gros concernant l’or est l’ETF GLD.
      2/ le ‘Twist’ proposé par la Fed récemment provoque des baisses de rentabilité, notamment sur les investissements réels, provoquant ainsi le départ des investisseurs vers d’autres cieux
      http://seekingalpha.com/article/295007-twist-ed-view-of-qe
      « The leap of investors could be into « real » assets which cannot be electronically printed on demand. Inflation, as measured by the CPI (non-seasonal), was up just over 3.75% YoY in August. A further lowering of interest rates farther out on the yield curve will reduce the opportunity costs of holding « real » assets, such as the ETF GLD, which holds gold. »

      A noter : ce sont les ETF qui ‘tiennent’ le cours de l’or (notamment le plus gros d’entre eux, GLD). Il suffit que les hedges funds aient clos des positions sur ce marché restreint pour que celui-ci sombre.
      ‘Etrangement’, si on suit le plus important d’entre (qui déclarait dès 2009 détenir plus de tonnes d’or … que la Suisse !), SPDR Gold Shares, on constate aujourd’hui une chute de -5,47%. En dollar, la chute du cours de l’or est de -4,92% …
      Qui investit sur cet indice ?
      http://www.zonebourse.com/SPDR-GOLD-SHARES-12781/positions-fonds/
      Blackrock Global Funds.
      http://www.zonebourse.com/BLACKROCK-GLOBAL-FUNDS-7120138/
      Soit, une SICAV … luxembourgeoise, première société d’investissement mondiale, d’une multiplicité de fonds (3450 milliards de dollars), dont celui de World Gold Fund, de 3 milliards d’euros, qui réalisait il y a 3 ans +75% et fait maintenant – 7% de ‘performances’ (dont -7% aujourd’hui).
      97% de son exposition relève d’actions.
      Il est effectivement possible que ce hedge fund ait eu des appels de marge, suite à l’hécatombe boursière (sur des valeurs bancaires ou pas, les ETF étant des indices côtés en bourse) et qu’il ait été obligé de vendre ses positions sur l’ETF GLD.
      Vu le poids de Blackrock sur le marché des ETF ‘Or’, pas étonnant dès lors que le cours se soit effondré (à vérifier pour l’argent néanmoins).

      Ceux qui croient en l’or devraient savoir tout ça : le cours de l’or est largement dominé par les ETF, notamment par un hedge fund, Blacrock.
      Pas très rassurant …
      Et pas très rassurant non plus qu’un hedge funds comme Blackrock soit obligé de ‘solder’ ses bonnes affaires comme l’ETF GLD pour payer les appels de marge.
      A moins que là encore, il ne ‘profite’ du ‘Twist’ de la Fed pour déplacer ses placements.

      Va savoir …

  22. rien de bien grave , juste la vente massive d’or/argent  » papier  » pour compenser les pertes sur d autres actifs.en revanche l or / et le silver physique ne bouge pas beaucoup , le marché des métaux précieux semble se scinder en 2 ..
    Une question de jours avant de repartir vers le Nord !

  23. François Baroin, « il n’y a pas de raison d’avoir une stratégie alternative, dès lors que celle à laquelle nous croyons n’est pas encore en place »,

    Il n’y a donc aucune raison de se presser, et il vaut mieux méditer.
    Nul doute que cette maxime sera mise à l’honneur sur le grand tableau noir dans le cours de morale de mr chatel à la rentrée

    1. Colbert: Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…

      Mazarin: Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat…, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.

      Colbert: Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

      Mazarin: On en crée d’autres.

      Colbert: Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.

      Mazarin : Oui, c’est impossible.

      Colbert: Alors, les riches ?

      Mazarin: Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.

      Colbert: Alors, comment fait-on ?

      Mazarin: Colbert, tu raisonnes comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches…
      Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres !
      C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là !
      Plus tu leurs prends, plus ils travaillent pour compenser… c’est un réservoir inépuisable.

      Extrait du « Diable Rouge »

    2. Une des dizaines de maximes relevées par les blogueurs
      et qui mériteraient un fil spécial: « Zélites et Zélateurs à l’agonie »,
      pour publication dans quelques semaines,
      au milieu du grand melt down annoncé, célébré,
      et combattu par les dizaines de milliers de Jorion blogeurs…

      Je me répète souvent…désolé.
      Suis persistant, cherchant l’info qui me fait changer d’avis…

  24. Au sortir de la période keynésienne en 1980, la dette publique des pays du Nord (G7) était inférieure à 20% du PIB. Elle est aujourd’hui de 80% environ ou plus.
    Conclusion: pour résoudre le problème de la dette publique et sortir de la stagnation il faut impérativement sortir du néo-libéralisme et de la finance ultra-libéralisée

  25. Que les dirigeants de l’Euroland parlent pour ne rien dire et agissent pour ne rien faire ne devrait surprendre personne: un système politique où il faut l’accord de 17 états souverains (quand ce n’est pas de 27) pour prendre une décision ne peut plus fonctionner dès que cette décision concerne le budget donc que les parlements des pays concernés s’en mêlent.

    Comme le montre le cas des USA – mais là ça a été étudié pour – le bicamérisme est souvent lent et inefficace. Le « 17-camérisme » c’est du délire intégral !

    1. Il y des remèdes .
      Parallèlement à une régionalisation des pays centralisés, comme la France, il y aurait création d’une fédération des régions d’Europe, et le démantèlement définitif des nations.
      Bien entendu, cette solution ne devrait, dans un premier temps, ne pas concerner toute l’UE mais la zone Euro. Un pays, une monnaie,une banque centrale et une proximité des citoyens avec leurs hommes, femmes politiques sensés les représenter au parlement à Strasbourg et au gouvernement à Bruxelles.
      Pas de présidence à l’américaine, mais un chancelier (re) contrôlé par deux parlements. En gros, l’adaptation de la constitution allemande à l’ensemble de l’Europe. Pourquoi cette dernière? Parce qu’elle a été imposé par les alliés à la fin de la guerre et qu’elle est certainement la moins pourrie de toutes les constitutions en usage en Europe. Les langues régionales seraient maintenues, à l’image de la Suisse. L’Anglais devenant la langue commune. ( Oui, j’en vois devenir rouge, mais on ne refait pas l’histoire)
      J’ai 60 ans, et je rêve de cette Europe là depuis mes premières convictions politiques. Pour les plus jeune sur ce site, je leurs rappellerai que les centristes des années 60 (comme par exemple Delors) et beaucoup de socialistes étaient des fédéralistes. Qu’en reste-t-il aujourd’hui?

      1. Formidable !
        la Zone euro, fédération dont les objectifs seront dictés par la finance, peu importe qu’il soit dit qu’elle soit européenne car la finance est mondiale.

        J’ai 64 ans, et je rêve d’une Europe des nations, où la politique la diplomatie et la démocratie remplacent le dictact des marchés.
        On n’a jamais essayé alors que tout est fait pour que votre rêve soit réalisé …. et tout ce qui a été fait depuis 20 ans n’a pas été particulièrement remarquable à tel point qu’il a fallu le cacher depuis des années, jusqu’à la crise de 2007.

        Et bien je souhaite bon vent et bonne route à ceux qui souhaitent cette europe fédérale là !

      2. @ Edith,

        Ne vous méprenez pas sur mes intentions. Si vous lisez mes autres contributions sur ce site, vous verrez que je ne tiens pas plus que vous voir la finance dicter sa loi aux politiques. L’Europe qui se construit et celle qui s’est construite est très très loin de mes attentes. Je pense que la seule chose qui nous oppose c’est cette notion de nation.
        Ce sont justement ces nations qui ont fait allégeance à la cupidité mondiale, et elle sont, pour la plupart artificielles et le résultats de nombreuses guerres, alors que les régions ont des identités culturelles beaucoup plus marquées.
        Je ne vois pas en quoi une fédération serait dirigée par la finance. Si elle est construite par les charlots qui nous dirige actuellement, je vous rejoins. Mais si elle était construite sur les ruines de la société libéral-conservatrice que nous connaissons, elle ne pourra qu’être fondamentalement différente de ce que nous connaissons.
        Mais peut-être que vous tenez encore à rester une citoyenne française, alors que personnellement je n’ai plus du tout envie d’être un citoyen de la nation France, mais bien un citoyen du monde. Mais avant d’en arriver là, il faudra bien passer par la case Europe.
        Je suis de gauche, vraiment de gauche une gauche révolutionnée et progressiste et je me sens beaucoup plus européen que français. Si je reconnais que beaucoup de français ont éclairé le monde par le passé, ce n’est le loin plus le cas de nos jours. Cette nation n’apporte plus rien au monde. Il faut se fondre dans le métissage culturel. C’est une des clés du renouveau de l’humanisme.

      3. @Roger,

        Le problème ne se situe pas pour moi dans la défense absolue de la nation en tant que telle.

        Il se situe dans le déboulonnage scrupuleux de structures qui formaient le maillage social et la volonté de croissance économique à travers les nations.

        Bien entendu, on rétorque généralement que la compétition des pays européens est dangereuse, et l’on avance souvent la guerre, épouvantail largement usé.
        Quel pays européen a envie et les moyens de faire la guerre au sein de ce continent ?
        La guerre financière a remplacé tout cela et nous la voyons à l’oeuvre depuis pas mal d’années.

        La confiance que vous mettez dans la classe politique m’émeut.
        Ils sont là depuis longtemps ceux que vous appelez « charlots » (mais pas charlots pour une minorité).
        Ils tricotent inlassablement, espérant que les générations suivantes oublieront ce qu’était la démocratie, puisque l’ayant peu connue.

        Et il est bien là le noeud du problème, la confiance que vous avez et que je n’ai absolument pas dans ces structures politiques qui, que vous votiez à gauche ou à droite, continueront le travail commencé.

        Pour en revenir aux régions, vous reporterez la compétition et les guéguerres entre plus petits espaces, chacune d’elles au nom de son dialecte, de son ancienne appartenance, voudra défendre ce que vous souhaitez voir disparaître en abolissant les nations, et sera multiplié par autant de territoire.

        Tout cela est le rêve des néos-conservateurs, et ce n’est pas le mien.

        Dans cette période très agitée, les pays représentent une certaine cohérence et si ces derniers doivent être remis en cause, ça n’est certainement pas dans le fourbi actuel dont les populations sont absentes, mais en la remettant là où elle n’aurait jamais du être chassée, c’est à dire au premier plan.

        Si ces conditons sont respectées, je me fiche totalement d’être Française ou Européenne, car je sais que le combat est le même pour nous tous citoyens du monde.
        Oui, comme ceci elle serait plus belle la vie 😉

      4. @Edith

        La confiance que vous mettez dans la classe politique m’émeut.

        Qu’est ce qui vous fait dire cela. Qu’est ce qui, dans mes propos vous fait croire que j’ai confiance dans les politiques. Ce ne sont que les valets de l’allégeance à la cupidité!

        Pour en revenir aux régions, vous reporterez la compétition et les guéguerres entre plus petits espaces, chacune d’elles au nom de son dialecte, de son ancienne appartenance, voudra défendre ce que vous souhaitez voir disparaître en abolissant les nations, et sera multiplié par autant de territoire.

        Ayant vécu pas mal d’années à Berlin, j’ai pu apprécier à sa juste valeur un système fédéral avec des régions autonome sur bien des points. Il suffit de traverser ce pays en diagonale pour comprendre. Traversez par après la France, pourtant un beau pays d’un point de vue géographique, c’est à vous déprimer, tant on remarque, dans les campagnes et les villes moyennes, les stigmates, les scories de la centralisation. C’est épouvantable. On ne peut pas défendre pareil système.

      5. « Les langues régionales seraient maintenues, à l’image de la Suisse. L’Anglais devenant la langue commune. »
        comme le breton et le français en france?
        et donc à terme une langue régionale (breton) une langue administrative (l’anglais). Et une langue pour le folklore d’une entité politique dont vous souhaitez la fin. François 1er a unifié la france par le français ; on ne sait qui l’europe par l’anglais…

        « on ne refais pas l’histoire ». Bof! l’anglais ne s’est pas imposé magiquement ou naturellement. Personnellement que cette langue se dissolve en un pidgin international ne m’émeut guère : la plupart des anglophones sont incapables de lire Shakespeare ; mais je souhaiterais quand même une langue commune, l’esperanto étant la mieux placée pour l’instant.
        Par contre souhaiter consciemment la disparition de sa propre langue, je trouve cela malsain.

        « En gros, l’adaptation de la constitution allemande à l’ensemble de l’Europe. Pourquoi cette dernière? Parce qu’elle a été imposé par les alliés à la fin de la guerre et qu’elle est certainement la moins pourrie de toutes les constitutions en usage en Europe. »
        Imparable : imposé par les alliés (en gros les états unis, donc…ah ben oui : une unification par l’anglais, comme françois 1er. en fait on sait qui…)la moins pourrie. Pas d’amendement depuis lors? Le droit du sang a été récemment modifié. Vous faites référence à l’avant ou après cette modification? Les US continuent de livrer des régimes clé en main. Ils ont peut être des modèles plus performants aujourd’hui…

        Une europe morcelée en petites régions…l’allemagne ne sera pas trop dérangée : elle est déjà constituée comme cela, mais : « explosion » de l’espagne, « explosion » de la france, « explosion » de la belgique, « explosion » de l’italie, « explosion » du royaume uni, principalement.

        « J’ai 60 ans, et je rêve de cette Europe là depuis mes premières convictions politiques. »
        Oui, je connais : « europe! europe! europe! » après l’europe, le déluge…

        « (comme par exemple Delors) » exactement. Pascal Lamy, aussi. Gauche gauche.
        Vous n’avez sûrement pas lu les traités européens pour dire cela. çà fait 50 ans que c’est en route. On arrive au bout. Pas sûr que ce soit à la hauteur des rêves de tous ces somnambules.

        Deux questions bêtes : pourquoi voulez vous faire « exploser » les seuls pays européens qui ont un veto au conseil de sécurité de l’ONU et un vecteur nucléaire, et laisser l’allemagne seule unité organisée de grande taille seule au milieu de l’europe? (et accessoirement vouloir une europe allemande, même si tous cela est bien cohérent?)

        Pour l’instant vos votes soutiennent l’ultra libéralisme européen, qui lui même soutient à la libéralisation financière mondiale. Avec pour but une europe allemande…de gauche.

        Pour mémoire, la gauche est nommée ainsi car à gauche du roi se rassemblèrent ceux qui étaient contre un veto du roi, pour une pleine souveraineté du peuple : la nation. coté rouge.
        La droite, pour le veto du roi, contre la pleine souveraineté du peuple, coté bleu.
        « ( Oui, j’en vois devenir rouge…) » Oui : rouge. Bleu clair, c’est le drapeau européen.
        « Je suis de gauche, vraiment de gauche une gauche révolutionnée et progressiste et je me sens beaucoup plus européen que français. » Vous êtes bleu aussi alors. Une gauche bleue. C’est conceptuel. C’est européen. C’est une « gauche révolutionnée ».
        Il ne suffit pas de « se croire », ou de « se sentir », ou « d’avoir envie », vous savez…
        « Cette nation n’apporte plus rien au monde. »
        Vous jugez des peuples entiers bien rapidement. Dans votre bouche, çà semble du consommable/jetable. Et les « régions » elles apporteraient…(!?!) Je préfère me taire.
         » Il faut se fondre dans le métissage culturel. » pour moi c’est déjà du yahourt, une gauche bleue et sans peuple. Une extrême gauche à la rigueur, une extrême droite possiblement, mais une gauche. J’ai du manquer le bulletin officiel sur le « révolutionnage »…

      6. @Roger

        J’habite entre Marseille et Toulon, et ma foi , je préfère tout de même avoir un Etat au dessus de ma région, Etat qui si il a été un ogre se réduit rapidement à la portion congrue et laisse tout de même pas mal de prérogatives au régions.

        Pour en revenir aux politiques, je ne vois pas de fédéralisme sans ceux qui ont pris le pouvoir depuis 30 ans et malheureusement c’est leur construction qui va aboutir (si elle aboutit).

        ps : en Italie il y a eu décentralisation, et actuellement les régions du nord n’ont plus envie de « supporter » les régions du sud, comme en Belgique les Flamands souhaitent se séparer de la Wallonie.
        Nous retrouverons donc les régions riches et les régions pauvres. Comment ces différences vont elles être gérées … mystère et boulle de gomme

      7. @Edith

        Pour en revenir aux régions, vous reporterez la compétition et les guéguerres entre plus petits espaces, chacune d’elles au nom de son dialecte, de son ancienne appartenance, voudra défendre ce que vous souhaitez voir disparaître en abolissant les nations, et sera multiplié par autant de territoire.
        Tout cela est le rêve des néos-conservateurs, et ce n’est pas le mien.

        Renseignez vous, le programme neocons, qu’il soit us ou gaulois (nombreux représentants, intellectuels bien sûr, de Manent à Gaucher en passant par Finkie ou Milner, voire Glucksman et maintenant l’imposteur Botulique, sans parler du neocons de poche élyséen, pas intello mais bien présent…) n’a absolument rien de commun avec l’antinationalisme, le régionalisme, l’anti-étatisme ou surtout l’ultra-libéralisme, c’est même absolument le contraire. Bref ils devraient vous plaire les neocons… Ça tombe bien, ils ont de nouveau le vent en poupe, plus que jamais dirais-je même.

      8. @ Edith

        Eh oui le sud. Croyez vous que les systèmes mafieux qui se sont développés au coeur d’une nation sont exemplaires?
        L’italie? J’adore. C’est un pays formidable où je vais plusieurs fois par an. Malheureusement un pays qui est à un vrai pays fédéral ce que la pègre est à une ONG.
        40% de l’économie italienne est une économie au noir. Comme dans votre région, que je ne connais que trop bien.
        Non soyons sérieux. L’Italie décentralisée, ça se saurait. C’est une décentralisation à la latine, une décentralisation du chacun pour soi, où les régions n’ont aucune influence sur les méfaits du pouvoir qui reste central.
        Regardez l’omnipotence de Berlusconi qui se fait voter des immunités à tour de bras par ses valets?
        Juste impossible en Allemagne. Trop de barrières constitutionnelles.
        Ce que les citoyens qui ont vécu trop longtemps dans des nations centralisées ont du mal à appréhender dans un système décentralisé, c’est que les régions contrôlent le pouvoir au niveau fédéral. Chez nous, ce sont des députés à la botte du pouvoir.
        Imaginez, juste un seul instant les grandes régions de France, toutes à gauche, ayant un contrôle sans limite sur le pouvoir sarkozien. Croyez vous un seul instant que les excès de ce pouvoir serait encore possible. Bien sûr que non. Les conservateurs appellent cela l’immobilisme, il ont besoin d’un chef qui a les mains libres. Cette notion de chef est d’ailleurs à mon goût encore trop présente dans les aspirations des français toujours à la recherche de l’homme ou de la femme providentiel. Voyez la farce tous les cinq ans, que sont les élections présidentielles.
        Une démocratie méritent mieux que ce concours de mains aux culs des vaches et de surenchères démagogiques.

      9. Roger, le plus important c’est que nous ayons le même goût de l’Italie et particulièrement Florence, Fiesole et la Toscane en ce qui me concerne.

        A côté de cela le reste semble bien peu sérieux 😉

      10. @ Edith

        Nous voilà d’accord. La beauté de Florence, de Fiesole, de la Toscane en générale mais aussi de son archipel que je visite tous les ans depuis 1975, Isola d’Elba, oui, nous sommes loin du débat, mais là nous sommes d’accord. Je rentre d’ailleurs de Florence, avant de repartir sur Marseille lundi, pour mon travail.
        Je crois que nous serons d’accord et que nous rêvons de « rinascimento » dont cette société à grand besoin.

      11. à roger

        strong>Deux questions bêtes : pourquoi voulez vous faire « exploser » (entre autres) les seuls pays européens qui ont un veto au conseil de sécurité de l’ONU et un vecteur nucléaire, et laisser l’allemagne seule unité organisée de grande taille seule au milieu de l’europe? (et accessoirement vouloir une europe allemande qui parle anglais, même si tous cela est bien cohérent?)

  26. Je me résume:  » L’Europe n’abandonnera pas la Grèce il y a deux directions à prendre pour toute l’économie grecque : la productivité doit augmenter et les salaires doivent baisser ». D’accord! l’Europe se battra pour sauver ses banques, et ce, jusqu’au dernier grec, la messe est dite.
    plan A: les grecs pauvres ( retraités, petits salariés, petits commerçants et micro entreprises ) payant pour les grecs riches ( qui ont planqué dare dare leur pèze en Suisse, au Liechtenstein – c’est mieux- au Luxembourg pour les grosses boites) On ne touche pas au budget militiaire ni à l’Eglise orthodoxe….
    plan A’ ( A prim) : les pauvres des pays européens riches paieront aussi pour les riches grecs, via le fonds machin truc, alimenté par les Etats, donc le pognon des contribuables. Vieux principe: on rajoute du fric pour retarder la déconfiture finale, la faillite ( dites le défaut, c’est plus classe )
    plan B: les grecs ( le GVT ) pas tombés de la dernière pluie, font trois hypothèses:
    la 1, on paye tout rubis sur l’ongle, le malade meurt guéri, et pour y arriver, faut faire sortir les militaires des casernes pour les transformer en collecteurs d’impôt à chaque coin de rue, avec un quarteron de « techniciens » spécialistes de la tonte du contribuable. Méthode école de Chicago et stratégie du choc, ça va faire les marronniers du 20h ( ne pas rembourser ses dettes, c’est mal, voyez comme ils en bavent!).
    la 2:la Grèce engrange un max de prêts, histoire de la faire tenir jusqu’à mi 2012, puis ensuite, défaut ordonné disons – 50 % sur les créances . Effet domino garanti en Espagne, Portugal, Italie…technique dite du homard à la nage…..
    la 3 : ils envoient tout péter, la dette est démonétisée de 90 %, la, c’est l’histoire juive du débiteur qui ne peut pas dormir, du coup, sa femme ouvre la fenêtre en pleine nuit et crie à l’adresse du créancier qui habite en face  » Samuel, José ne te remboursera jamais », et maintenant josé, rendors toi, c’est Samuel qui ne dort plus, maintenant! »
    les banques reçoivent une béquille attentive et généreuse du FESF, qui va nous faire du soutien psychologique auprès de l’épargnant qui va prendre sa perte ( sortons nos mouchoirs ), et surtout, l’Europe des riches, 6-7 pays grand max, pas les pays du club med, non, ceux du triple A, de la zone euro _ mark plus la France, du moins si elle serre suffisamment le kiki à ses pauvres pour conserver son sacro saint triple A en courant après l’Allemagne, mais avec un modèle économique disons…différent, pour rester gentil, construisent une digue, un rempart, un cordon sanitaire,un donjon, appelez ça comme vous voudrez, pour se prémunir de la contamination….c’est la stratégie de la ligne Maginot, infranchissable comme chacun le savait, mais contournable, évidemment!
    chouette Europe!

    1. @ Marx prénom Groucho,

      Bonjour,

      Résumé clair.

      Beau temps pour le golfe, n’est-il pas?

      Si vous aviez besoin d’un prétexte pour vous aérer, celui de bouffémont est très bien, j’espère que leur cuisine s’est améliorée..

      Belle journée, très cher?

      1. Justement, au golf, comme mes petits camarades de jeu ne parlaient que de « Elle balance quand même pas mal, Hélène »; ça m’a fait rigoler et je leur ai expliqué ( Hi hi ) que les meilleures sources de la Brigade financière et des inspecteurs des impôts se recrutaient parmi les épouses en cours de divorce, les maîtresses délaissées et les secrétaires déclassées après avoir en vain prouvé à leurs patrons tout le dévouement nécessaire à leur promotion canapé;
        La dessus gueule générale du petit groupe….ça les a perturbé pour les coups d’approche, ils étaient tout pensifs, préoccupés même…soucieux, quoi
        du coup j’en ai profité et c’est eux qui m’ont payé le restau, vu le score!

        PS: dans ma vraie vie, on est allés aux chanterelles à côté……..eh ben, pas une seule en vue! enfin, on aura pris au moins le bon air!

  27. F Leclerc. 9- 05- 2009
    -L’approche apocalyptique de la crise renvoie a l’apocalypse de son denouement.Pas necessairement au sens de la violence(de l’accouchement de l’histoire),mais de celui de la refondation,qui suppose de faire table rase(les paroles sont pas de moi).C’est là que les choses se compliquent.
    C’est quoi un monde meilleur?
    Comment pourrait il fonctionner?

  28. Bonjour,en fouillant dans les archives j’ai trouve ceci .F. Leclerc. 9- 05- 2009
    « L’approche apocalyptique de la crise renvoie a l’apocalypse de son denouement.Pas necessairement au sens de la violence(de l’accouchement de l’histoire),mais de celui de la refondation,qui suppose de faire table rase(les paroles sont pas de moi).C’est là que les choses se compliquent.
    C’est quoi un monde meilleur?
    Comment pourrait il fonctionner? »
    On y est presque je croit.

  29. Coup de rabot :
    Puisque désormais nous savons que l’argent qui fuit vers l’étranger pour échapper à l’impôt, y revient massivement sous forme de valises pour financer les partis politiques.

    Je propose de soumettre à la csg, l’intégralité des contributions aux financements des partis politiques et des campagnes.

    Ainsi l’argent servant à financer la politique sera blanchi une bonne fois pour toute.
    Mieux vaut tard que jamais.

    Dans le même temps, une contribution de solidarité sera instituée pour dédommager les cabinets d’avocats qui risquent de perdre une large partie de leur chiffre d’affaire en raison de l’assainissement de la vie politique. Cette contribution servira à réorienter leurs activités vers la défense des femmes, des orphelins et des sans logis.

    Ainsi la croissance des dépenses politiques contribuera à la diminution du déficit de la sécurité sociale.

  30. Cette contribution servira à réorienter leurs activités vers la défense des femmes, des orphelins et des sans logis.

    La veuve et l’orphelin risquent alors d’être fort mal défendus, car avocat et avocat d’affaire, c’est comme le jour et la nuit !

    D’ailleurs avocat d’affaire, c’est pas compliqué, on le devient d’un coup de baguette magique =) suffit de vouloir s’en mettre plein les fouilles, tout en étant député, ex-ministre …etc…en fait avoir un carnet d’adresses ( comme ils disent), et ne pas craindre le délit d’initié !! =) comme on le voit chaque jour un peu plus, rien à voir avec la JUSTICE.

    Avocat, c’est une toute autre histoire, et légèrement plus compliqué !!
    Avocat, ça a à faire avec la LOI.

    ( l’avocat d’affaire : « la Loi, késako ? ah oui, il faut connaître la Loi, pour pouvoir la contourner, ou mieux encore la détourner « )

  31. Pour citer Pirouli (un parent à Piroulet?)

    Nous rappellerons que la baronne Asthon a été élue « femme politique la mieux payée du monde » avec 380 000,00 euros d’émoluments par an.

    c’est beaucoup?

    juste 30 000 € de trop pour Mélénchon.

    Finalement il a peut-être raison le Jean Luc, 350 000€/an serait suffisant pour vivre à l’aise!

    1. Heu, la baronne en question, ça reste un coeur à prendre?elle est bonne à marier, là ? parce que vu la conjoncture, faut se mettre au chaud! enfin, quand je dis ça, je dis rien…..

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